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Hummm… enfance violée et silence coupable !

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Dans sa chronique de cette semaine, Mariam Vanessa Touré touche une réalité : le viol sur mineurs le plus souvent garder sous silence à cause du regard des autres.

Le viol ! Un sujet tabou ! Un mot qui fait peur ! Un crime dont sont victimes les femmes ! Mais aussi malheureusement les enfants ! Un crime dont les auteurs sont par définition des hommes ! Des auteurs qui ne sont jamais loin, parfois même au sein de la famille ou des proches de la famille.

Les agressions sexuelles sur mineur sont un sujet effrayant, voire honteux, mais qu’il est nécessaire d’aborder. Si celui des femmes est aussi condamnable que révoltant, celui des enfants reste une énigme, de par sa nature, de par l’identité des violeurs et de l’âge de ces jeunes abusés sexuels.

Hummm… J’ai encore en mémoire deux cas de violences sexuelles qui avaient mis en émoi toute une population lorsqu’un journal de la place avait relaté les faits.

Le premier concerne un jeune couple qui venait d’avoir son premier enfant. Tous les deux fonctionnaires, ils avaient employé un « boy », un jeune homme qui leur servait d’employé de maison. Ce dernier était chargé de donner au bébé le biberon que la maman préparait chaque matin avant de partir à son travail.

Après quelques temps, elle a remarqué que le bébé ne consommait pas ses biberons contrairement aux jours où elle-même restait à la maison. En plus, l’enfant était mal en point avec un ventre ballonné. Alors un jour, elle décide de rentrer plus tôt pour s’occuper de son enfant malade.

Lorsqu’elle franchit la porte du salon… l’horreur en face ! En lieu et place du biberon, c’est le s.e.x.e de l’employé de maison qui était dans la bouche du bébé. Surpris par le cri strident de la maman, il a jeté l’enfant et pris la tangente.

L’autre cas de viol, beaucoup plus récent, est celui d’un enfant de quatre ans abusé sexuellement par son oncle qui l’attirait dans sa chambre avec des friandises sans éveiller les soupçons des parents.

Hummm… Des exemples, on pourrait en citer à profusion : un frère qui abuse de sa jeune sœur en l’absence des parents au point où une grossesse survient et il faut rapidement se débarrasser de cet enfant incestueux.

Un instituteur qui viole un élève, un religieux qui intimide et viole une fillette, un père qui viole sa propre fille de huit ans… C’est le triste constat au Burkina Faso où 3,1% des enfants de 12 à 17 ans sont touchés par la violence sexuelle.

Il n’y a pas très longtemps, des témoignages ont fusé sur des forums de femmes où l’histoire d’un viol a réveillé les douloureux souvenirs de ses abus et attouchements sexuels sur beaucoup d’entre elles dans leur enfance.

Selon les associations, les victimes seraient encore plus nombreuses, car la majorité d’entre elles n’osent pas dénoncer leurs agresseurs.

Le point commun de toutes ces histoires, c’est le silence des victimes par peur ou par pudeur, mais aussi sommées de la fermer ou d’être traitées de menteuses pour celles qui ont eu le courage d’en parler. Mais le plus grave est le silence des parents… pour protéger les coupables, pour soi-disant préserver l’honneur de la famille. Car dans bien des cas, l’agresseur est un membre de la famille.

L’abus sexuel est perpétré par une personne en qui l’enfant a confiance, y compris un parent, un frère, un membre de la famille élargie, un enseignant, un étranger, ou tout autre personne en position de pouvoir, d’autorité et de contrôle sur l’enfant.

De même, la promiscuité engendrée par la pauvreté est un facteur de risque, avec des enfants qui partagent le lit de leurs frères et sœurs, mais parfois aussi d’un oncle ou d’un cousin plus âgé.

Hummm… Les causes, elles, restent diverses : elles peuvent être de nature psychique, névrotique, c’est-à-dire des viols commis sous l’effet des troubles de la personnalité, mais aussi ludiques, culturelles et rituelles comme les mariages d’enfants et les superstitions liées au fait qu’avoir des rapports sexuels avec les enfants attireraient l’or sur les sites d’orpaillage.

Il est reconnu que l’agression sexuelle vécue dans l’enfance est un facteur de risque important dans l’apparition de problèmes d’adaptation psychologique et sociale qui peuvent perdurer à long terme jusqu’à l’âge adulte et évoluer de manière à affecter la vie conjugale et parentale.


Lire aussi:

« Être sans mari ne veut pas dire vivre seule encore moins isolée », Mariam Vanessa Touré


Alors, chers parents, redoublez de vigilance et sachez repérer un ensemble de signes d’alerte : attitude renfermée et timide pas comme d’habitude, l’enfant qui touche trop souvent ses parties génitales, une peur injustifiable, une méfiance aiguë..

Créez un climat de confiance et soyez à l’écoute de vos enfants. Mais surtout, dénoncez ces violences sexuelles qui sont interdites par les textes juridiques en vigueur.

Mariam Vanessa Touré

Tags: Burkina Fasofemmesviolviolence sexuelleviolences basées sur le genre
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