Justice : 12 mois de prison et une amende de 1 000 000 FCFA pour les 3 infirmières de Koupela

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Trois infirmières de l’hôpital de Koupela étaient en justice depuis le 29 mars pour un cas de non-assistance à une femme lors d’un accouchement. Le lundi 4 avril le procureur a requis 12 mois de prison pour 3 infirmières de l’hôpital de Koupela avec ordre de verser un million de F CFA à la victime. Le verdict est prévu pour le lundi 12 avril selon nos confrères de Omega.

Le 2 Février 2022, une femme emmenée en accouchement aurait manqué d’assistance médicale, voyant se bébé se projeter au sol, suscitant l’indignation des accompagnants et du procureur qui avait immédiatement délivré mandat de dépôt contre 3 agents de santé. Information démentie par les accusées qui affirment que le bébé était déjà mort au moment de l’accueil dans le centre de santé de Koupela, niant toute accusation de non-assistance à personne en danger, et toute accusation d’homicide involontaire évoquée pour les incarcérer.

Poursuivis après une affaire d’accouchement d’une dame à Koupela où malheureusement le bébé est mort, les 3 infirmières mis en cause-du personnel de la maternité de Koupela, ont été entendus par le juge. Trois jours d’audience, et finalement le procureur a requis lundi 4 Avril, 18 mois de prison dont 12 mois de prison fermes, assortis de un million de sursis contre chacun des 3 prévenus pour « non-assistance à personne en danger ».

Le procureur, malgré les arguments des accusés et de leurs conseils, a jugé l’infraction constituée et assez grave. Les accusées se sont défendues expliquant que « la patiente est arrivée avec un bébé mort-né selon leurs premières constatations durant la prise en charge » et que c’est pendant leur activation pour prendre en charge la patiente que le bébé est venu. Argument balayé du revers de la main par le procureur qui a conclu à une négligence de l’équipe médicale.

Les avocats de la défense ont soutenu que « le dossier est vide. Que leurs clientes n’ont commis aucune faute et que par conséquent elles doivent être relaxées. Que si par extraordinaire, le tribunal venait à les retenir dans les liens de la prévention, qu’il lui plaise d’assortir la décision du sursis à exécution ». Pour les faits d’homicide involontaire, le procureur a requis la relaxe des trois prévenus au bénéfice du doute.

Le dossier est mis en délibéré et le verdict est prévu pour le 12 avril 2022.

 

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