La dépression se caractérise notamment par une grande tristesse, un sentiment de désespoir, une perte de motivation et de facultés de décision, une diminution du sentiment de plaisir, des troubles alimentaires et du sommeil, des pensées morbides et l’impression de ne pas avoir de valeur en tant qu’individu. Dans les cas les plus graves, elle peut conduire au suicide. On estime que 70% des personnes qui décèdent par suicide souffraient d’une dépression, le plus souvent non diagnostiquée ou non traitée, d’où l’importance de la prise en charge rapide et adéquate.
Au Burkina Faso, une étude menée au Centre hospitalier universitaire (CHU) Yalgado Ouédraogo, sur la période allant du 1er janvier 2000 au 31 décembre 2009 montre un taux de prévalence de 4,1%. L’âge des patients variant de 16 à 89 ans et les tranches d’âge les plus représentées étant celles de 25 à 34 ans (37, 9%).
Les mauvaises habitudes de vie (tabagisme, alcoolisme, peu d’activité physique, excès de télévision ou de jeux vidéo, etc.), les conditions de vie (conditions économiques précaires, stress, isolement social) et certains événements de la vie (perte d’un proche, divorce, maladie, perte d’emploi) sont susceptibles de nuire profondément à l’état psychologique.
Toutefois, la dépression se traite, même facilement et assez rapidement. En effet 90% des cas de dépression peuvent être guéris ou à défaut équilibrés. Le traitement peut aller de la prise d’antidépresseurs à la psychothérapie.
Source: chronique du gouvernement