Dans le cadre de la tenue des fora régionaux des femmes, la ministre en charge de la Famille, Laurence Ilboudo/Marchal a visité des orphelinats et centres d’accueil des enfants en détresse. Ce fut une opportunité pour la ministre de témoigner le souci de son département à traiter de la question des orphelins et enfants vulnérables (OEV).
De l’orphelinat St Cécile de Dédougou à la pouponnière Den Kanu à Bobo dioulasso en passant au CAED Africa Tilé à Banfora ou à l’île de bonheur à Ouahigouya, la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Laurence Ilboudo a pris connaissance de la situation de tous ces enfants abandonnés, rejetés et accueillis dans ces centres.

La venue de la ministre sonne comme un grain d’espoir pour ces enfants car disent-ils, nonobstant l’accueil chaleureux dont ils bénéficient au centre, tout ne semble pas rose. Ces enfants font face à des difficultés au quotidien. « Nous sommes le plus souvent confrontés à des difficultés en matière de scolarisation et d’alimentation. C’est par la plantation d’arbre fructueux, l’élevage, la culture de riz que nous parvenons à une auto-prise en charge », a déclaré, la responsable de l’orphelinat, sœur Marie-Thérèse Ouédraogo.

Les centres d’accueil se heurtent à plusieurs autres problèmes notamment la question de l’eau et de l’électricité. A Banfora, les enfants ont décliné ces manques de ressources vitales pour leur épanouissement. « Madame la ministre, votre venue ici au centre est un signe de soulagement pour. On espère que vous n’allez pas nous oublier », ont-ils lancé à l’endroit de Laurence Ilboudo.
« Votre message est bien reçu. Nous allons voir avec les différentes structures comment vous venir en aide. Il est de mon devoir de vous assister et pour cela vous pouvez compter sur moi », a confié la ministre en charge de la Solidarité nationale.

Il faut rappeler que ces orphelinats et centres d’accueil ont vu le jour suite aux nombreuses sollicitations de la population ayant constaté le besoin de trouver un cadre adéquat pour accueillir ces enfants.
Issa KARAMBIRI