Il se tient à Ouagadougou du 5 au 7 juillet 2022, un atelier de formation sur le co-développement, organisé par Oxfam Burkina. La mise en place des groupes de co-développement se déroulera selon une démarche participative avec l’implication des ODDF (organisations de défense des droits de la femme), de l’équipe Oxfam et des personnes ressources spécialisées dans les deux thématiques retenues après un sondage. Il s‘agit de la violence faite aux femmes et aux filles ainsi que la participation des femmes en politique. Ces groupes de co-développement sortiront de la rencontre avec un plan d’action.
L’inclusion dans la diversité et le co-développement, ce sont les principaux thèmes abordés dans la matinée du 5 juillet. Dans l’après-midi, les participants en apprendront davantage sur la participation des femmes en politique.
Selon Hamidou Salogo, Chargé de renforcement des capacités, les groupes de co-développement permettent aux structures d’échanger sur les problèmes qu’elles rencontrent, de tirer des enseignements sur la gestion et l’animation de leurs projets, de développer des compétences.

Le co-développement est également une approche qui vise à apprendre des uns et des autres, à collaborer ou établir un partenariat dans l’esprit de recherche de solutions.
En matière d’inclusion et de diversité, les participants ont appris qu’il faut aller au-délà des prises de position catégoriques quand ils sont en groupe et particulièrement aux plans familial et professionnel parce que cette attitude limite les chances d’opinion et les opportunités de collaboration.
L’inclusion dans la diversité est un principe qui met en avant les compétences et les expériences, réduit aussi les inégalités du genre. Elle ne doit pas tenir compte de l’apparence physique, du sexe, de l’âge ou de l’ethnie. Elle exclut donc les différences et inculque de nouvelles valeurs dans la relation avec autrui.
Les compétences visées par les groupes de co-développement sont entre autres le pilotage de la dynamique du groupe, donner et recevoir des feedbacks et faire émerger les apprentissages au sein du groupe. Ce concept a pour autre but de répondre de manière pertinente et précise à toutes les questions du groupe.
Au terme de cet atelier, des initiatives de solidarité, du développement des compétences et de promotion de pratiques innovantes seront développées au sein de chaque groupe de co-développement et des synergies d’actions créées.
Une trentaine de structures est présente à cet atelier, regroupant près de 80 personnes. Elles viennent de Kombissiri, Yako, Diébougou, Tenkodogo, Bobo-Dioulasso, Gaoua et Ouagadougou.
Françoise Tougry