Ouagadougou abrite ce jeudi 02 août 2018,un séminaire régional de Haut niveau sur la promotion des programmes de sensibilisation et de plaidoyer contre le cancer dans les États africains membres de l’Organisation de Coopération Islamique. Venues d’Afrique pour soutenir leur sœur Sika Kaboré, les premières dames veulent aboutir à de fortes décisions pour venir à bout du cancer.
C’est un séminaire qui s’inscrit dans le processus d’un engagement solidaire pour lutter contre le cancer. Une réaffirmation des Premières Dames d’Afrique venues entre autres du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Guinée Bissau, du Sénégal, de la Sierra Léone, du Tchad etc. pour conjuguer leurs efforts en matière de prévention et de traitement du cancer sous toutes ses formes.

C’est une forte délégation qui séjourne à Ouagadougou pour la tenue effective de ce séminaire de haut niveau avec l’accompagnement soutenu du Président Roch Marc Christian Kaboré. Le cancer, problème de santé publique est une préoccupation majeure en matière de développement économique et social. Selon l’Agence internationale de recherche de l’Organisation mondiale de la santé sur le cancer, il constitue dans le monde la 2e cause de décès, avec environ 8,8 millions de victimes enregistrées en 2015.
Au Burkina, depuis 2002, 7 800 cas de nouveaux cancers sont diagnostiqués par an et plus de 6 200 familles sont endeuillées chaque année, soit 25 décès par jour et un décès par heure. D’où l’importance capitale de cette importante selon la Première Dame du Faso. « C’est le fruit d’un long engagement qui m’a conduit en 2017 auprès de l’Organisation de l’OCI et de la Banque Islamique de Développement. La réceptivité de ces deux grandes institutions, la participation remarquable de mes sœurs des différents pays de même que la présence des plus hautes autorités nationales du Burkina Faso témoignent de notre volonté commune de favoriser le progrès économique et social au profit de nos populations en freinant l’expansion exponentielle des décès liés au cancer », a-t-elle déclaré.
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Cette rencontre de Ouagadougou se veut alors d’aboutir à d’heureuses perspectives de lutte contre cette maladie. A en croire la Première Dame, dans tous les pays membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), on dénombre moins de 10 centres de radiothérapie et les médicaments anticancéreux ne sont pas accessibles à tous, sans oublier le développement embryonnaire des services de cancérologie.
Le maire de la commune de Ouagadougou a salué la présence des hôtes dans sa ville,qui s’engagent à parler d’un ton commun pour lutter contre le cancer à travers ce séminaire de haut niveau.
Lequel séminaire entend à son terme, aboutir à des actions vigoureuses en matière de soutien aux programmes de prévention et de prise en charge, notamment dans le renforcement des programmes de sensibilisation sur les changements de style de vie et en matière de dépistage et de traitement de cancers. Les Premières Dames veulent jouer efficacement leur rôle aux côtés des pouvoirs publics et des partenaires au développement. « Certes, les défis sont énormes car c’est un combat de longue haleine, mais j’ai foi qu’avec l’abnégation de chacune de nous, nous parviendrons à de meilleurs résultats », a conclu Sika Kaboré.
Assétou Maïga