Dans l’optique de réduire les cas de violence en milieu scolaire et amener les élèves à faire fi de l’usage des stupéfiants, le conseil national pour la prévention de la violence à l’école (CNPVE) a initié un atelier de validation de la stratégie nationale de lutte contre la drogue, la toxicomanie et la violence en milieu scolaire. Amorcé depuis aout 2018, cet atelier tenu le lundi 1er Avril 2019 à Ouagadougou marque la dernière étape du processus de validation de ladite stratégie.
De 2015 à 2017, ce sont 274 élèves et étudiants interpellés pour des faits de drogue par les services de détection et de répression selon les statistiques. Un constat qui a conduit le Conseil National de Prévention de la violence à l’Ecole (CNPVE) à élaborer une stratégie nationale de lutte contre la drogue, la toxicomanie et la violence en milieu scolaire. Initié par le CNPVE et sous la tutelle du ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, cette stratégie vise à réduire l’ampleur de la consommation des stupéfiants dans le milieu scolaire. Et pour ce faire, un comité technique mis en place, a permis d’obtenir le projet de document de cette stratégie, dénommée « stratégie nationale de lutte contre la drogue, la toxicomanie et les violences dans les structures éducatives (SNL-DTV) pour la période 2020-2024”.

Pour le ministre en charge de l’éducation, Stanislas OUARO, la jeunesse est la force vive du Burkina Faso. Et pour atteindre les objectifs du développement durable, les autorités doivent se pencher sur les problèmes de jeunes. “Notre présence effective témoigne de notre attachement à l’amélioration de la qualité du capitale humain et de la préservation des forces vives de notre pays que sont les jeunes”, a t-il indiqué. Pour le ministre, “notre rôle est de sensibiliser et de tout faire pour que le milieu scolaire soit propice à l’apprentissage et à l’éducation”.
Il s’agit par ailleurs de réduire le contact entre les élèves et les stupéfiants, assuser la prise en charge des élèves déja atteints, assurer leur réinsertion voire même faire des repressions si des situations l’exigent.
L’atelier a regroupé un public cible de 125 participants venus d’une part des ministères en charge de l’Education, de la Santé et de l’Economie, et d’autre part de la société civile ainsi que des partenaires sociaux des partenaires financiers.
Assita DJIGUEMDE