La rédaction de Queen Mafa a reçu une visite surprise de la Française Marie Françoise Courel et son amie Moussognouma Sarambé Kouyaté, directrice de l’association Wamdé, le 23 février 2018. Une visite qui a été chaleureusement accueillie par toute l’équipe de Queen Mafa.
C’est sur Internet que la française Marie Françoise Courel a découvert le magazine burkinabè d’actualité féminine Queen Mafa. Elle s’est du coup intéressée aux thématiques que traite ce site féministe : violences faites aux femmes, combat de femmes, autonomisation économique des femmes, gouvernance, etc.
La chercheure en environnement devient une grande passionnée de Queen Mafa. Elle n’hésite pas à partager les liens d’articles avec ses amis et proches. Il ne se passe pas un seul jour sans que Françoise ne parle de Queen Mafa à son entourage. Alors, Maman Moussognouman Kouyaté une grande amie de Marie Courel décide de lui faire découvrir les personnes qui se cachent derrière cette tribune lors de son séjour au Burkina Faso. Que ne fût pas alors la joie de Marie Courel lorsqu’elle découvre enfin les locaux de Queen Mafa ce vendredi 23 février 2018. « J’ai enfin connu la reine Mafa ». C’est un plaisir partagé par l’équipe de Queen Mafa qui s’est dite honorée et séduite par cette marque d’affection et de considération.

Aujourd’hui, cette septuagénaire, bien qu’admise à la retraite n’entend pas se donner du repos. Elle accompagne maman Kouyaté dans la réalisation de ses ambitions à travers l’association Wamdé. Françoise Courel aussi consultante de renommée, a participé récemment à la mise en numérique de la carte mondiale de la désertification, disponible sur internet. Elle dit être arrivée au bout du tunnel grâce aux fruits de ses efforts. Quoi de plus normal que Marie Françoise Courel invite toutes les femmes à se battre dignement et à faire valoir leurs capacités.
Chercheure en environnement précisément dans les zones arides et semi-arides, la Française Marie-Françoise Courel est native de Toulouse Haute Garonne. Cette grande passion pour les questions environnementales vient du simple fait que Françoise est convaincue que l’avenir de la planète passe nécessairement par la protection de l’environnement.
C’est en 1968, qu’elle séjourne pour la première au Burkina en compagnie de son époux pour y rester une dizaine d’années. Elle travaille sur la cartographie pour le recensement de 1975 à la direction de la statistique, puis au Centre National de Recherche Scientifique et Technologique (CNRST). Elle met ses connaissances en philosophie au profit des élèves de »Kolg-Naaba » et du collège » La Salle » dès les premiers instants de son arrivée au Burkina. Après ces moments de bonheur au pays des hommes intègres, Françoise Courel retourne en France en 1978 et y occupe entre autres les postes de Directrice de recherche au Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) en France, de Directrice de l’École Pratique des Hautes Études (EPHE).
Françoise Courel et le programme Mousson
La chercheure française a travaillé sur le programme Mousson avec des chercheurs burkinabè du CNRST en tant que responsable scientifique de ce programme, qui était axé sur la pollution atmosphérique urbaine à Ouagadougou. Lancé en octobre 2006 sous l’impulsion à la fois des Directions des Départements des Sciences Humaines et Sociales (SHS) du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) en France et du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST) au Burkina Faso, le PIR- Mousson a été construit sur un partenariat de ces deux milieux scientifiques. Il a été soldé par la signature d’un protocole de coopération scientifique à Ouagadougou le 29 février 2008. Voici un programme dont l’objectif était de mettre en place un système d’alerte ou d’alarme à Ouagadougou, pour prévenir les risques sanitaires ou les maladies liées à l’impact de la pollution, tout en favorisant une meilleure qualité de vie des populations locales.
Assétou Maiga