Média : Mousso News s’interroge sur l’identité réelle de la femme mariée

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La femme doit-elle garder son nom de famille ou celle de son mari dès qu’elle se marie devant l’officier de l’état civil, selon les coutumes ou la religion ? Dans l’optique de répondre à cette question, le média en ligne Mousso News a initié, ce samedi 11 novembre 2023, un panel sur l’identité réelle de la femme mariée.

L’identité de la femme mariée dépend du contexte de mariage. C’est ce qui ressort des interventions des trois spécialistes qui ont éclairé la lanterne des participant.e.s. sur la thématique de « L’identité réelle de la femme dans nos sociétés modernes ».

De la gauche vers la droite, Bintou Diallo (sociologue), Imam Inoussa Compaoré, Bibata Nébié Ouédraogo (juriste)

Pour la sociologue Bintou Diallo, l’identité de la femme est liée à celle de son mari. Son identité à elle, n’existe pas car, en réalité, la femme ne s’appartient pas. Elle appartient à une communauté et dépend d’elle.

L’imam Inoussa Compaoré, enseignant-chercheur à l’université de Ouahigouya, pour sa part, a estimé qu’au plan religieux, la femme peut porter le nom de son mari sans aucun problème.

A en croire la juriste Bibata Nébié Ouédraogo, la question a évolué. Selon la loi, la femme mariée a le droit de garder son nom patronymique (nom de famille). Le mariage n’empiète en rien sur l’identité de la femme car il est juste un contrat à travers lequel, un homme et une femme s’accompagnent mutuellement.

Au premier rang (Jean Cyrille Bado, entrepreneur; Eldaa koama, conférencière; Coach Lady Wassa; Mafarma Sanogo; Abdoul Karim Sango, ancien ministre en charge de la culture).

Le présent panel s’inscrit dans le cadre de la quatrième édition de Wikigap Burkina, un projet d’encyclopédie collective en ligne. Cette année, une trentaine de femmes a été référencée sur wikipédia. Désormais, leur biographie est disponible sur internet. Au nombre de ces femmes, on note Mafarma Sanaogo, journaliste; Dr Mamounata Belem Ouédraogo, enseignant-chercheur; Kalam, artiste musicienne; Eldaa Koama, conférencière et oratrice…

A écouter la promotrice de Mousso News, le référencement montre à quel point, la personne est utile à sa communauté. « Il montre l’impact de vos actions et témoigne de la reconnaissance d’être un modèle pour les autres », a expliqué Bassératou Kindo.

Au cours de la cérémonie, les trois meilleurs jeunes filles contributrices ont été récompensées.

Françoise Tougry

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