Mise en place d’un cadre de concertation féministe, une idée de l’IPBF

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  • L’initiative Pananetugri pour le bien-être de la femme (IPBF) en collaboration avec des organisations de la société civile, des associations, des activistes, des chercheurs et des journalistes se sont réunis ce 11 mai 2022 à Ouagadougou. L’objectif est de réfléchir à la mise en place d’un cadre de concertation pour des actions communes féministes et inclusives. Lesquelles actions sont relatives à l’amélioration des conditions de vie des filles et femmes et de la prise en compte de leurs droits.

La rencontre de ce jour permettra d’unir les forces, de développer des stratégies et de comprendre le même langage.

Micheline Kaboré, la directrice exécutive de l’IPBF a indiqué que se comprendre mutuellement évite de ramer à contre-courant. «Nous avons vu que ça ouvrait la porte à nos détracteurs, des personnes qui n’agissent pas en faveur des femmes et des filles», a-t-elle déclaré.

Pour Brigitte Ouoba Syan, chargée de programme jeunes et genre à Pathfinder, il a été question de donner du sens à ce cadre. «Nous avons défini une mission», fait-elle savoir. Au-delà de cette mission, l’accent a été mis sur les objectifs à atteindre, le mode de fonctionnement ainsi que le format à adopter. Ainsi, les membres pourront mener des activités sur le terrain et donner dynamisme et tonus à ce cadre.

Brigitte Ouoba Syan rappelle que le féminisme est une sorte de lutte pour la promotion, la protection et la défense des droits de la femme et des jeunes filles. «Des hommes aussi sont féministes. Ils disent non aux brimades dont les femmes et les jeunes filles sont victimes», fait-elle remarquer.

Au terme de la rencontre, les participants espèrent que ce cadre puisse réellement voir le jour, produire beaucoup plus de fruits pour le bonheur des jeunes filles et femmes du Burkina Faso.

Ils souhaitent également que ce cadre serve de modèle au-delà de nos frontières, pour la mobilisation des associations féministes et féminines afin que les brimades sur les filles et les femmes au Burkina Faso prennent fin.

Brigitte Ouoba Syan répond par l’affirmative quant à la question de satisfaction. « Jai eu l’opportunité de la facilité et la chance de travailler avec des personnes merveilleuses, très engagées et dynamiques pour co-construire ce cadre qui est le nôtre. Oui. Je suis satisfaite», note-t-elle.

Des propositions intéressantes ont été faites. Les travaux continueront via un petit comité en vue de formaliser et consolider les actions.

Françoise Tougry Ouédraogo

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