À 48h de la 16ème édition de Miss Universités 2018, le comité d’organisation était face aux hommes de médias ce jeudi 5 Avril. Au programme, un cocktail dînatoire, un défilé de mode, prestations d’artistes et élection de la Miss.
Au cœur de cette manifestation, 20 candidates de Ouahigouya, Koudougou, Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou vont s’affronter pour la couronne de la Miss Universités 2018 qui aura lieu le 7 Avril dans la salle des fêtes de Ouaga 2000.
Des artistes de renom comme la camerounaise Reniss ainsi que les artistes burkinabé tels que Abibou Sawadogo, Eunice Gnoula, Malika la Slameuse et Awa Boussim seront présentes pour le plateau artistique.
Le principe de notation de la finale
4 critères fondamentaux déterminent l’appréciation du jury. Ce sont l’harmonie entre le poids et la taille (la forme physique), le sourire, la beauté du visage et l’allure de la candidate.
En dehors des critères sus cités, le jury fait une appréciation qualitative à travers les notes qui sont attribuées sur 20, la veille du concours. Puis, les filles seront éliminées en deux tours. Aussi, le 1er tour est noté sur 40 soit 20 pour la tenue de jeune fille et 20 pour la tenue traditionnelle. Pour le deuxième tour, la candidate doit totaliser 40 points soit 20 pour le défilé simple et 20 pour le speech.
« À l’issue de ces épreuves sur un total de 100 points, la plus méritante sera déclarée Miss et remportera la couronne d’une valeur de 270 euros environ », a précisé Honoré Bambara, l’initiateur du projet. En partenariat avec le réseau ONATEL, toute personne peut voter au 3362 pour élire la Miss du public.
Le thème du concours
Le thème pour cette édition est « Jeunesse et émigration ». Pourquoi ce choix ? « Parce que tout ce qui s’est passé en Lybie, était beaucoup frustrant, nous nous sommes dits qu’en un laps de temps, en 45 secondes, une jeune fille peut convaincre afin que nous puissions voir la question de l’émigration sous un aspect positif. Il ne s’agit point de ne pas émigrer, mais comment émigrer pour qu’il y ait des retombées économiques pour son pays », a argumenté Honoré Bambara.
Des innovations majeures
« C’est la première fois que nous mettons une Amazone de la musique burkinabé avec une Amazone étrangère, de l’Afrique centrale Reniss. Autres innovations, c’est la collaboration avec le célèbre photographe Frisk . Ce concours, on le prépare depuis deux mois et chaque week-end, les filles se retrouvent pour réaliser leurs rêves », a expliqué Honoré Bambara.
Aussi, « C’est la première fois qu’un ministre de la culture assiste à notre événement », s’est réjouit-il.
Des difficultés toujours présentes
Selon le premier responsable, la salle à fait défaut. Prévue pour se dérouler dans la salle des banquets, c’est finalement dans la salle des fêtes que se tiendra Miss Universités 2018. Ce changement dû à la tenue des différents procès du putsch a bouleversé un peu le programme initial.
Les organisateurs se retrouvent avec 300 places en moins. Ce qui représente une perte économique considérable pour eux. . D’un budget prévisionnel de 45 millions FCFA, à l’heure actuelle, près de 40% de cette somme a été mobilisée. Toutefois, Honoré Bambara ne se décourage pas parce que pour lui, mis à part la zone anglophone, Miss Universités
est l’un des meilleurs concours dans l’espace francophone. « C’est pourquoi Je n’ai jamais misé autant d’argent dans ce concours que cette année », s’est exprimé le conférencier du jour.
Françoise TOUGRY (Stagiaire)