Sur 20 candidats, 19 ont été présélectionnés pour prendre part aux phases finales de la 1ère édition du Prix international de poésie Jacques Prosper BAZIE. Les nominés parmi lesquels se trouvent deux filles ont pris pat à un atelier de formation ce 13 juin 2019 à Ouagadougou.

Ils sont à l’école de la poésie. Les nominés vont apprendre les techniques de base pou bien écrire et lire un poème. Le rythme, les images et les sonorités sont entre autres les rudiments en poésie que Joseph Sanou, écrivain et formateur, va donner aux 19 candidats. Le thème imposé par le formateur est la poésie en rapport avec l’environnement.
L’écrivain PAKITA entend tout d’abord montrer à ces jeunes poètes qu’ils doivent savoir qu’en matière de poésie, les différents vers s’appuient sur des rythmes c’est-à-dire qu’on écrit pas un vers pour le plaisir. On l’écrit selon lui, avec des techniques bien précises. Ensuite, ces jeunes vont savoir que les images c’est-à-dire les métaphores, les hyperboles, la comparaison… sont privilégiées en poésie, foi du formateur Joseph Sanou. Enfin, il ya les sonorités en poésie. Les jeunes vont savoir organiser les sons pour rendre agréable à entendre leurs poèmes, estime le formateur. Ils auront les éléments qu’il faut mettre dans un poème pour faire rire ou pleurer leurs lecteurs, soutient PAKITA. Il ya des techniques pour lire un poème et les participants recevront tous ces outils. Au sortir de cet atelier de formation, les jeunes pourront écrire sans problème des poèmes, conclut le formateur.
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Les deux participantes à ce concours disent vouloir, à travers le prix international de poésie Jacques Prosper BAZIE, réaliser leur rêves de devenir poètes. Pour Dao Cécile, nominée, les échanges lui ont permis de découvrir que nul n’a le monopole de la connaissance et c’est ce qui fait la beauté de l’évènement. Elle encourage les femmes à ne pas se priver de participer à des concours de ce genre. Ce sont des initiatives qui leur permettent de s’exprimer, ajoute-t-elle.

Même tonalité chez la nominée Kaboré Lucienne. « Quand j’écris mes poèmes ca concerne les femmes mais généralement les gens trouvent que c’est trop excessif, que j’attaque trop les hommes », affirme-t-elle. Selon elle, la poésie pourrait être une arme pour les femmes de se libérer du joug de l’homme. La poésie est une façon de s’évader conclut-t-elle.
Les lauréats de la 1ère édition du Prix international de Poésie Jacques Prosper BAZIE seront proclamés ce 15 juin 2019.
Davy YAMEOGO