Le Ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille (MFSNF), à travers le SP/CONAP Genre a organisé, ce 16 octobre en collaboration avec le Caucus genre de l’Assemblée nationale, un atelier technique d’examen et de relecture de la loi portant fixation de quotas aux élections législatives et municipales au Burkina Faso.
L’objectif général de cette activité selon les organisateurs, c’est d’aboutir à la relecture consensuelle de la loi sur le quota genre et son adoption par le parlement. En rappelle il a été adopté le 16 Avril 2009, la loi n°10-2009/AN portant fixation de quotas aux élections législatives et municipales.
Les élections municipales et législatives qui sont intervenues après son adoption (2012, 2015 et 2016) ont constitué des phases tests de l’efficacité de cette loi. Mais à l’analyse des résultats engrangés sur le terrain, il y a certes des acquis, mais des insuffisances et de nombreux défis restent encore à être relevés d’où la nécessité de la relecture.
C’est ainsi que face aux multiples obstacles rencontrés dans la lutte pour l’amélioration de la participation des femmes en politique et compte tenu de la complexité même du sujet dans le contexte burkinabé, le MFSNF en collaboration avec le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MATD), les Organisations de la Société Civile (OSC) et le Caucus genre de l’Assemblée nationale, a entrepris depuis 2015, la relecture de la loi pour la rendre plus efficace aux résultats.
La rencontre a permis de sensibiliser les acteurs sur les enjeux liés à la relecture de la loi ; d’examiner les limites de la loi de 2009 et identifier les obstacles qui freinent sa relecture ; d’avoir l’adhésion des partis politiques et des autres acteurs présents à la rencontre pour la relecture de la loi ; et de formuler des recommandations pertinentes afin d’atteindre les objectifs escomptés.