Rue marchande du FESPACO : les exposants sont entre le doute et l’espoir

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La 28e édition du FESPACO bat son plein à Ouagadougou. Les commerçants venus de plusieurs pays d’Afrique ont pris d’assaut la rue marchande du FESPACO avec l’ambition d’écouler leurs marchandises.  Au lendemain de l’ouverture officielle de la biennale du cinéma africain, une équipe de Queen Mafa est allée à la rencontre de trois exposants sur le site de la place de la nation. Entre doute et espoirs, ils espèrent faire de bonnes affaires avant la clôture du FESPACO.  

Directrice d’une entreprise alimentaire à Ouagadougou, Téné Compaoré s’est procurée un stand à l’occasion du FESPACO pour écouler ses marchandises. Installée à l’entrée de la place de la Nation, site abritant la rue marchande, cette quadragénaire expose des thés d’infusion, des épices et d’autres produits alimentaires. A seulement un jour après l’ouverture du FESPACO, dame Téné se plaint de la morosité du marché. Pour cette habituée du FESPACO, la 28e édition s’annonce timide avec une affluence quasi absente de la clientèle. « Généralement, il y a de l’affluence dans les rues marchandes du Fespaco. Mais cette année, c’est lent » a-t-elle laissé entendre.

Du côté Nord de la place de la Nation est installé un exposant nigérien. Nommé Chouaib Youssef, il expose des ustensiles de cuisines telles que des louches et des calebasses et  des sacs en paille.  Pour une première participation au FESPACO, Youssef se dit déjà satisfait de l’accueil et de l’ambiance. « . J’entends parler du FESPACO. Donc, je suis venue découvrir l’évènement et je suis déjà content » a-t-il expliqué. Même si l’affluence de la clientèle n’est pas encore au rendez-vous, il est confiant qu’au soir de la clôture du festival, il aura écoulé toute sa marchandise.

Tout comme Téné et Youssef, Issa Kaboré s’est aussi procuré un stand pour se faire de l’argent avec ses marchandises. Originaire de Zorgho, province du Ganzourgou, Issa Kaboré expose des objets de décoration et des sacs faits à base de calebasse. Il s’est lancé dans cette activité depuis 2010.  Il fabrique des sacs qui coutent entre 3000F CFA à 5000 FCFA. Les calebasses sont vendues au prix promotionnel de 6000 FCFA soit 2 à 10000 FCFA. Au départ gestionnaire d’une boutique de quincaillerie, Issa est fier de son travail actuel. « Avec ce travail je gère ma famille et j’arrive à voyager un peu » , a-t-il affirmé.

Fatim Korogo

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