La 3e édition du Salon du droit a débuté le vendredi 1er décembre 2017 à Ouagadougou. Initié par le journal « Le Chemin du droit », ce salon va donner lieu à un atelier de formation des journalistes en vue de mieux les outiller dans le traitement de l’information juridique.
« Organisation et fonctionnement du système judiciaire burkinabè et international ». C’est le thème du 3e Salon du droit. A cette occasion, des journalistes vont bénéficier d’une formation sur le traitement de l’information juridique . Ils sont une trentaine venue des provinces et de Ouagadougou pour s’outiller sur les questions relatives au droit et d’avoir des rudiments nécessaires pour rendre une information juridique juste, fiable.
Au cours des deux jours de formation, les bénéficiaires vont suivre des séances de communication sur le système judiciaire burkinabè, le Conseil supérieur de la magistrature, la procédure pénale burkinabè, le droit économique, social et culturel, etc.
Pour l’initiateur du Salon, Dieudonné Lankoandé, promoteur du journal, « Le chemin du droit », l’activité vise à permettre aux justiciables de comprendre l’organisation du fonctionnement du système judiciaire burkinabè et international. « La présente session de formation vise à renforcer les capacités des journalistes sur l’organisation et le fonctionnement du système judiciaire burkinabè et international, le droit communautaire. Nous attendons des participants qu’ils soient en phase avec les réalités du moment. Nous voulons éclairer les gens sur le rôle et la fonction des acteurs de la justice », a-t-il précisé.
A travers ses activités, le Salon du droit vise à donner des compétences nécessaires aux journalistes pour bien traiter l’information juridique avec délicatesse et pertinence.
Outre la formation des journalistes, le Salon du droit est marqué aussi par une exposition-vente de produits et services juridiques, des consultations juridiques gratuites avec les huissiers, les avocats, les juristes et une projection de films.
Assétou Maïga