Dans le cadre des activités de la phase 2 du projet « Voix pour la santé », l’Association des Professionnels Africaines de la Communication (APAC) a organisé ce vendredi 24 novembre 2017, un atelier de formation à l’intention des responsables de médias.
La situation de la santé sexuelle et reproductive (SSR) des jeunes est préoccupante au Burkina Faso. Sexualité précoce et non protégée, grossesses précoces ou non désirées, fort taux de prévalence du VIH et des IST au niveau des jeunes (0,7% selon l’enquête démographique de santé 2010), un faible taux de prévalence contraceptive (environs 15%),déficit d’information sur la SSR , le tableau au sombre.
C’est face à ce constat amer que l’APAC entend jouer sa partition à travers un atelier de plaidoyer avec des responsables d’organe de presse écrite, audiovisuelle et en ligne des régions du Centre ,du Centre Sud, du Centre –Est et du Centre –Ouest.

Selon la coordonnatrice de l’APAC, Josephine Bationo , cette rencontre vise à interpeler les patrons de presse pour une plus large couverture sur les questions de la santé sexuelle et reproductive des jeunes dans les médias, « Nous attendons un engagement de la part des hommes et femmes de médias pour une large diffusion des messages d’informations sur la SRR des jeunes », a-t-elle expliqué.
En ce qui concerne l’efficacité des activités de l’APAC, Mme Bationo a expliqué que le message passe malgré les difficultés financières notamment dans les provinces « l’année dernière nous avons organisé un atelier pareil avec d’autres responsables de médias et nous avons pu obtenir du soutien de leur part pour faire passer le message ,cette année nous espérons avoir un plus grand soutien de leur part surtout au niveau des provinces où la sensibilisation n’est pas toujours accentuée », a-t-elle relevé.
Au cour de cet atelier, les participants auront droit entre autre à une présentation sur l’état des lieux de la SSR au Burkina Faso. Ils suivront également une présentation sur la place et le rôle des médias dans la promotion de la SSR des jeunes.
Lala Kaboré/Dera