Tabaski 2017 : à 3 jours de la fête, les moutons cherchent toujours « preneurs »

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L’Aïd-El Kébir s’approche à grands pas. Nombreux sont les Burkinabè qui se démêlent comme ils peuvent pour s’offrir le mouton de tabaski. Constat de l’engouement dans les marchés de bétail !

Il est 10 heures et demi lorsque nous arrivions au marché de bétail de Tanghin, l’une des places les plus connues de la capitale burkinabè où se vendent et s’achètent les moutons de toute catégorie. A l’approche de cette fête, le marché est loin d’être désert. A l’intérieur comme aux abords,  de partout des groupuscules de moutons sont visibles.

 

A voir le nombre de bêtes, l’on est à mesure se demander si chaque commerçant reconnaîtra son bétail. « Évidemment que oui, les moutons sont tachetés de marques de différentes couleurs jaune, vert, bleu, rouge. Ce qui permet à chaque propriétaire de retrouver facilement ses animaux », explique ce vendeur juste positionné près de son  bétail attendant un potentiel acheteur.

 

Si les vendeurs s’activent à offrir des moutons dignes d’être sacrifiés le jour de la tabaski, la clientèle quant à elle se fait encore attendre. Sur les visages des commerçants de bétail, se lit un sentiment d’anxiété. En dépit de cette rareté de la clientèle, ils ne désespèrent point. « La fête c’est encore dans trois jours, généralement les clients viennent beaucoup le dernier jour. Nous sommes toujours dans l’attente », lance un autre commerçant s’activant à regrouper son bétail.

Contrairement aux autres, Madi Kaboré, ce commerçant venu de Djibo avoue que les moutons s’achètent au fur et à mesure que le jour de la fête approche. « J’avais au total 30 moutons, j’en ai vendu 21 et il me reste 9. Chez moi, les prix varient entre 50 et 90 mille francs CFA. Le marché n’y ait pas trop au top à cause de la rentrée scolaire que les parents veulent préparer. Mais on a l’espoir que d’ici à vendredi, ça ira mieux », avoue-t-il confiant.

 

Les seuls clients rencontrés sur les lieux ressemblent plus à des visiteurs qu’à des acheteurs. Pour eux, les prix des moutons sont chers. Ils disent attendent le dernier jour c’est-à dire le vendredi, jour de la fête pour espérer avoir des réductions.

                                                                                                                      Assétou Maiga

 

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