Étant le premier utilisateur des produits OGM (Organismes génétiquement modifiés), le public doit être associé à toute décision liée à l’utilisation de la biotechnologie. C’est ce combat que mène l’Agence nationale de biosécurité en parcourant l’intérieur du pays pour sensibiliser les populations.
« Très souvent nous entendons dire que nous imposons l’utilisation des biotechnologies, nous offrons donc l’opportunité au public de pouvoir lui-même valider l’avant projet de décret portant conditions de participation du public à la prise de décision en matière de biotechnologie », a laissé entendre, la directrice générale de l’Agence nationale de biosécurité, Pr Chantal Zoungrana au cours d’un atelier tenu ce 5 janvier.
Elle a justifié la participation du public dans la prise de décision en matière de biotechnologie parce qu’il est le premier utilisateur des produits OGM (Organismes Génétiquement Modifiés). « Le public a le droit de pouvoir choisir d’adopter ou non la biotechnologie. Cela ne devrait pas être une imposition mais une volonté pour chaque citoyen de choisir s’il veut ou non de consommer un produit OGM », a-t-elle expliqué.
Cette implication, a poursuivi le Pr Zoungrana, concerne également les producteurs qui doivent décider librement de cultiver ou non des produits OGM.
C’est autour d’un atelier que le public va valider cet avant projet de décret portant conditions de participation du public à la prise de décision en matière de biotechnologie.
Issa KARAMBIRI