Comme il est de coutume, l’Union d’Action syndicale (UAS), dans le cadre de la célébration de la journée internationale du travail, tient, ce 1er mai 2024, un meeting. L’objectif est de dénoncer les imperfections qui entrent dans le cadre du travail. Cette année, l’UAS n’a pas dérogé à la règle. Cependant, des évènements tumultueux ont marqué ce traditionnel meeting.
L’Union d’Action syndicale a vu sa traditionnelle marche (de la bourse du travail au ministère de la fonction publique) suspendue. Remontée, l’UAS a dénoncé et exigé lors de son meeting l’annulation du licenciement du secrétaire général de la Confédération générale du Travail du Burkina (CGT-B), Moussa Diallo.
Le président du mois des centrales syndicales, Marcel Zanté, dans son explication a laissé entendre que le gouvernement a décidé d’interdire à l’UAS d’emprunter les rues de Ouagadougou pour arriver au ministère de la fonction publique afin de lui remettre le cahier de doléances.
En lieu et place, le gouvernement a proposé de se rendre à la bourse du travail pour recevoir ledit cahier. Mais, l’UAS a refusé. Selon Marcel Zanté, la correspondance a respecté le délai conformément à la législation qui stipule que la correspondance soit déposée 72h avant la tenue de l’activité.
Au cours de cette journée, l’UAS a dénoncé le licenciement du secrétaire général de la CGT-B, Moussa Diallo. Selon le président du mois des syndicats autonomes, Wendyam Zongo, le licenciement du camarade Moussa Diallo est un acharnement contre un responsable syndical. Acharnement, qu’ils dénoncent et condamnent énergiquement considérant que c’est un véritable abus de pouvoir. « Cependant, l’UAS va user de toutes les voies légales pour exiger et obtenir l’annulation du licenciement du camarade », a déclaré, Wendyam Zongo.
L’un des moments phares de cette célébration est la présentation de la plate-forme revendicative du 1er mai 2024 qui comprend 48 points regroupant les préoccupations essentielles des travailleurs.
Dans cette plateforme revendicative, on peut lire, l’arrêt des tracasseries des travailleurs officiant dans les zones à fort défi sécuritaire, le départ de toutes les forces étrangères du territoire national, la libération de toutes les personnes détenues arbitrairement, annulation du licenciement du secrétaire général de la CGT-B, etc…
A la fin du meeting, le directeur général de l’Union syndicale des Travailleurs du Burkina (UST-B), Ernest Abdoulaye Ouédraogo a invité l’ensemble des travailleurs à rester mobilisés et solidaires car le pays vit une situation particulière due au terrorisme et aussi à sa gouvernance qui laisse à désirer.
Fabrice Sandwidi
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