La 2ème édition des Ladies Day à Ouagadougou, organisée par le club des ingénieurs des mines s’est tenue, ce vendredi 28 juin 2024, sous le thème « L‘autonomisation féminine et leadership d’entreprise : éthique, bonne pratique et technique entrepreneurial ». L’évènement a connu la participation d’une centaine de filles.
Le renforcement de capacités des jeunes filles, le renforcement du leadership féminin, le développement des compétences des jeunes filles et le réseautage à travers les mentors et tenors présents, sont les objectifs de Ladies Day.
L’ingénieur des mines et chargé des affaires féminines et relations communautaires du club des ingénieurs miniers, Ariane Coulibaly, explique les avantages de participer à Ladies Day. « L’idée à travers Ladies day est d’innover le leadership féminin, permettre aux jeunes dames de rencontrer des ténors, des modèles et de discuter afin de prendre des conseils », a clarifié la présidente du comité d’organisation.
Ayant regroupé plus de 100 participantes à cette deuxième édition, Ariane Coulibaly a affirmé que l’évènement doit son succès à l’originalité du thème retenu. « On s’est dit que si on arrive à les toucher avec un sujet sensible, elles seraient intéressées. Réussir à regrouper toute ces femmes, avec la jeunesse, c’est une grande fierté », a-t-elle souligné.
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Minata Coulibaly, une bibliothèque gratuite pour les femmes déterminées
Minata Coulibaly, qui se définit comme une activiste des droits des femmes et souvent féministe, actuellement conseillère agricole dans une organisation de développement, a fortement marqué les jeunes filles à l’activité Ladies Day.
Elle a donné une communication sur l’accès au financement des jeunes filles qu’elle ne tarde pas à justifier. « Qui dit leadership féminin dit partage d’expériences. C’est pourquoi j’ai donné une communication sur l’accès au financement« , a-t-elle clarifié.
Séduite par le dynamisme et l’engouement des filles autour de l’activité, Minata Coulibaly reconnaît l’engagement de la génération présente. « Je pense qu’il y a beaucoup de dynamisme. Aujourd’hui, les jeunes filles créent les entreprises et prennent beaucoup d’initiative par rapport aux années précédentes. Il y a 6 ou dix ans. Souvent, c’est le networking, le réseau et certaines compétences qui manquent », a-t-elle soutenu. A l’en croire, ce genre de rencontres sont des opportunités pour les aider à avoir confiance en elles et plus de visions pour leurs entreprises.
L’étudiante en Master droit publique dans une université de la place et promotrice de l’association des jeunes filles vert et durable, Hadofinta Joëlle Tuina a saisi l’opportunité de Ladies Day pour mieux apprendre sur la notion du leadership.« Avec ce que je viens d’apprendre à travers les panels, je viens de comprendre qu’il faut encore plus. Ce qui me permet de remercier les organisateurs de l’activité » , a-t-elle déclare fièrement.
Abdoulaye Ouédraogo
