Le comité d’organisation de Mousso d’Or du Faso a été reçu, le 3 septembre 2024 par la 3e vice-présidente de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou. Il est allé présenter des lauréates de la 1re et 2e édition. L’objectif est de faire connaître l’évènement et de tisser une collaboration.
Quatre femmes distinguées Mousso d’Or ont été conviées aux échanges. La délégation est dirigée par le commissaire général Mohamed Sanfo et ce dernier a fait le bilan des l’éditions précédentes après avoir expliqué les objectifs de l’évènement, mis en œuvre par Puissance Communication.
A tour de rôle, les lauréates ont exprimé leurs sentiments. Pour Jacqueline Savadogo, qui est au service de néphrologie à l’hôpital Yalgado Ouédraogo, Mousso d’Or fait toute la différence en ce qu’il a pensé aux agents de santé. « La plupart du temps, dans les cérémonies de décorations, on nous oublie. Vraiment, je leur tire mon chapeau. Quand Mohamed Sanfo était enfant, il venait à l’hôpital et il voyait comment ça se passe chez nous. En matière de travail, les femmes se donnent à fond pour réussir ce qu’on leur confie comme tâche. C’est à travers ça qu’il ma désignée femme battante en me donnant une attestation Mousso d’Or 2023 », s’est-elle réjouie.
Bénéficiaires de distinction, la coordonnatrice de l’association La perle de l’inclusion, Rasmata Konfé a souligné les préjugés dont elle victime. « Les gens ont des idées arrêtées. Pourtant, mon handicap ne m’empêche pas d’être sur le terrain. Ils n’ont pas regardé mon handicap. Mais, ce que je fais et j’apprécie leur démarche. Si tout le monde faisait comme ça, ça allait être bien. On se bat pour le respect de nos droits en tant que personnes humaines », a déclaré la présidente de l’association.
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A la suite de Rasmata Konfé, la présidente de l’association Faso Sini Yasigui a vanté les mérites du promoteur de Mousso d’Or. Un jeune qu’elle a vu grandir et qui ne cesse de soutenir les femmes dans de nombreux milieux associatifs. « Il a identifié certaines femmes qui se sont démarquées des autres par leur dévouement. C’est à ces femmes qu’il a décerné des distinctions lors de la première édition », a commenté Mariam Douti.
Selon la représentante de la directrice générale du journal Queen Mafa, Mousso d’or est salutaire parce qu’il répond à la ligne éditoriale du média. « Savoir que d’autres personnes font le même travail que nous, encourager les femmes dans ce qu’elles font et leur donner de la visibilité, ça fait plaisir. Ce sont des jeunes qui se sont lancés et ils ont besoin surtout, d’accompagnement pour qu’on prenne au sérieux, leur activité », a indiqué Françoise Tougry.
Mousso d’or est à sa deuxième édition. Au regard des insuffisances et des manquements constatés, les organisateurs cherchent des voies et moyens qui vont permettre d’asseoir de nouvelles bases.
Une nouvelle bien accueillie
La 3e vice-présidente de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou Mamounata Ouédraogo Simporé a félicité les organisateurs pour l’initiative et l’honneur fait à la femme parce que, dit-elle, ce n’est pas donné à tout le monde de reconnaître le mérite des autres, de reconnaître qu’ils abattent un travail formidable.
Elle a encouragé les promoteurs à poursuivre dans cette dynamique, à murir davantage la réflexion afin de mieux organiser l’édition à venir.
Quoi de mieux pour réussir un évènement qu’un bon conducteur ! Et ce conducteur, c’est la vice-présidente qui le déroule. Elle a proposé de mettre en place des commissions et d’établir des critères officiels de présélection des candidates impliquant bien sûr un jury, de donner la nature exacte de l’évènement (concours, compétitions, ou autre genre).
Elle leur a demandé de divulguer l’information dans le but d’élargir le champs d’action de Mousso d’Or afin de pouvoir dénicher d’autres talents.
« Vous pouvez également choisir à chaque édition, une thématique. Au niveau des autorités communales, à partir du moment où l’activité se tient à Ouagadougou, soyez rassurés de notre accompagnement ! Si nous sommes officiellement invités, nous prendrons part, à l’activité », a-t-elle rassuré.
Queen Mafa
