Alain Christophe Traoré dit Alino Traoré a été conduite à sa dernière demeure le samedi 23 août 2025 au cimetière de Gounghin. Parents, amis et connaissances étaient là pour lui dire un dernier aurevoir.
Raïssa Compaoré, collaboratrice de Alino Faso : Ces moments sont très difficiles pour nous, ses amis et encore plus difficile pour sa famille et certainement pour le Burkina parce que je pense que Alain a été utile à tous.
Il a toujours été là pour les autres et nous pensons que c’était comme un devoir de pouvoir l’accompagner jusqu’à sa dernière demeure.
Son plus grand vœu, c’était de rentrer dans son pays. Malheureusement il est revenu.
Mais, sans la vie et ça nous touche tous.
Çela nous fait nous poser beaucoup de questions. Mais, pour l’instant, nous nous reprenons. Nous prions pour le repos de son âme et nous allons soutenir sa famille pour apporter un temps soit peu de compassion.
En tout cas, moi je tiens à remercier tous les médias. Tous ceux qui ont été là. C’est aussi les autorités qui ont permis que cela soit possible.
Je demande à tout le monde de garder ce souvenir de Alino. Celui qui a tout fait pour tout le monde : aider des artistes, animer gratuitement beaucoup d’activités, sauver des vies, offrir à manger aux personnes déplacées internes, aider la veuve et l’orphelin. Il a fait tout ça pour nous. Je pense que, aujourd’hui, il mérite qu’on prie pour lui.

Lassané Sawadogo : Si aujourd’hui, Alino Faso a été tué en Côte d’Ivoire au nom de la lutte, nous aujourd’hui, nous disons Merci à Dieu parce que il n’est pas mort dans un acte de vol ou d’autres choses.
Il est mort pour la patrie, pour les burkinabés et cela, nous en tant que des leaders, nous avons demandé à ce que son corps puisse revenir au Burkina Faso pour que sa famille puisse l’enterrer.
Et aujourd’hui, notre joie, c’est que nous avons pu avoir le corps de notre leader pour l’enterrer devant toute la famille, devant sa femme et ses enfants.
Si Alino Faso était enterré ailleurs où sa famille ne sait pas, ça aurait triste. Donc, aujourd’hui, je voudrais dire à l’ensemble des burkinabè et à la famille, de rester courageux parce que son nom restera à jamais dans le cœur de tous les patriotes engagés comme un héros.
Il est parti par son corps. MAIS, il restera gravé dans le cœur de tous les patriotes en lutte pour la paix.
Aujourd’hui, je n’ai pas beaucoup de choses à dire. MAIS, nous voulons que l’Éternel Dieu puisse l’accueillir dans le royaume des cieux !
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Ismaël Zongo : Pour ceux qui sont dans le monde des médias et le monde artistique, on sait ce que Alino Faso a fait et son œuvre va au-delà du Burkina Faso puisque c’est quelqu’un, tantôt vous le retrouvez à Paris. Après, vous le retrouvez a Abidjan , vous le retrouvez à New York Vous le retrouvez à Ouagadougou. C’est un infatigable voyageur.
Il aimait les gens et il était toujours là où il y a du monde. Il aimait plaisanter. Il aimait rigoler avec sa famille et avec tout le monde. Donc, c’est un choc pour les burkinabé.
Mais, je sais que, au-delà du Burkina, il y a beaucoup de gens qui sont choqués par cette disparition tragique brutale. Donc je voudrais tout simplement saluer sa famille : qu’elle reste forte parce que, s’il y a une chose qui est vraie dans ce monde, c’est que tout le monde y passera. Mais, c’est le moment qui n’est pas déterminé.
C’est le jour d’Alino, aujourd’hui. Nous sommes meurtris au regard de la grandeur de ses œuvres.
Mes condoléances à tous les burkinabés, à toute la famille, à tous les amis d’Alino Faso!

Fredy Lino : Aujourd’hui, nous sommes là pour accompagner Alino Faso, un frère, un Monsieur qui s’est battu pour ce pays.
Ce que je retiens de lui. C’est un homme unique, un homme qui aujourd’hui, ne pourra pas être effacé parce que c’est une immense perte pour le Burkina Faso.
Pour moi, Alino Faso a été un père. J’ai appris tout ce que je fais aujourd’hui, avec lui, la maîtrise de cérémonie plus d’une quinzaine d’années auprès de lui.
On a eu la chance de faire des voyages en Europe pour présenter des événements pour le Burkina Faso. Et c’est le monsieur qui a toujours été là pour me conseiller.
Lorsqu’il voyait quelque chose qui ne va pas, il vient t’écrire en inbox pour te dire : petit, évite ça ou ça!
En 2024, j’ai traversé des moments difficiles. Alino a toujours été là pour moi. En tout cas, je demande à Dieu de lui donner une place de choix au paradis et surtout de donner la force au peuple burkinabé et surtout, à sa famille parce que c’est très dur à d’avaler.
AUJOURD’HUI, dire au revoir à ce MONSIEUR, pour moi, c’est comme un cauchemar. MAIS, on ose croire que justice sera faite.
Que l’homme de la lumière repose en paix ! Que Dieu apaise les cœurs !
Razak Koné stagiaire