Alain Christophe Traoré, connu sous le nom de Alino Faso, a été conduit à sa dernière demeure, ce 23 août 2025. Décédé le 24 juillet à Abidjan, l’homme de 46 ans repose désormais au cimetière municipal de Gounghin.
La levée du corps au CHU de Bogodogo, suivie d’une messe à la paroisse Saint Camille, a précédé l’inhumation marquée par une profonde émotion.
Au-delà du rituel funéraire, c’est surtout le souvenir de l’homme qui a dominé les hommages.
Pour ses proches, ses amis et de nombreux Burkinabè, Alino Faso incarnait la générosité, la fidélité et l’humanisme.
« Son sourire chaleureux, sa capacité à donner de l’espoir même dans l’épreuve » sont les mots que son épouse a tenus à rappeler, après quinze années de vie partagée.

Ses enfants pleurent un père aimant, ses frères et sœurs, un protecteur.
Artistes, anonymes et personnalités publiques se sont également souvenus de son engagement.
Alors que Floby avait évoqué la profondeur de son humanité, Alif Naaba a salué « l’ami de tous, l’homme du peuple ».
Sur les réseaux sociaux, les témoignages se sont multipliés, décrivant un homme au service des autres, attentif aux plus vulnérables, et dont les actions culturelles et solidaires ont marqué son époque.
Pour beaucoup, la perte est brutale. Mais tous s’accordent sur une chose. Alino Faso laisse derrière lui une empreinte indélébile. Au-delà des larmes, ses proches veulent que son souvenir demeure associé à sa joie de vivre, à son rire communicatif, et à sa volonté inlassable de bâtir un monde plus fraternel.
Fabrice Sandwidi