Dans un petit village isolé au cœur des montagnes du Mexique, par une nuit sombre de l’an 2000… Une femme du peuple zapotèque affrontait seule les douleurs de l’accouchement. Son mari, ivre, était absent. Les routes étaient impraticables et l’hôpital bien trop loin pour la sauver. Douze heures d’agonie, et l’enfant refusait de sortir…
Alors, elle prit une décision qu’aucun être humain n’oserait imaginer !
Elle saisit un couteau de cuisine, but un peu d’alcool médical, s’assit sur un banc en bois…
puis commença à ouvrir son ventre de ses mains tremblantes.
Entaille après entaille… jusqu’à atteindre son utérus !
Après une heure entière à lutter entre la vie et la mort…
elle sortit son enfant de ses propres mains, coupa le cordon ombilical et s’effondra inconsciente.
Mais elle ne s’avoua pas vaincue…
À son réveil, elle banda sa plaie et envoya son fils de six ans courir dans la nuit noire chercher de l’aide.
De longues heures plus tard, un médecin arriva… et les trouva tous deux en vie.
Une véritable miracle !
Inés Ramírez… la femme qui s’est pratiqué une césarienne seule,
sans médecin, sans stérilisation, sans aide…
Seulement avec le courage d’une mère décidée : mourir avec son enfant s’il le fallait,
ou survivre pour voir son visage grandir.
Si ce n’est pas de l’héroïsme… alors qu’est-ce que c’est ?
Source Fouta Djallon