Le juriste Abibou Kabré a animé un panel au cours d’un café-débat, le mercredi 3 décembre 2025 à Ouagadougou. Sa communication qui s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme du réseau Alliance, Droits et Santé, a porté sur la prévention des Violence basées sur le Genre (VBG), au niveau communautaire.
Selon la juriste, au niveau communautaire, plusieurs actions de sensibilisation pour réduire les risques de VBG sont faites par la communication et plusieurs canaux comme les voies de recours, les structures mises en place pour répondre au besoin des victimes, etc
En guise d’exemple de canaux, elle a cité les médias, l’engagement des leaders communautaires, religieux et coutumiers. A cela s’ajoutent les formations qui visent à éradiquer les mauvaises perceptions, à inculquer la masculinité positive, à inclure les programmes d’éveil et d’éducation dans les écoles. Toutes ces actions contribuent à inculquer les bonnes manières et à reconnaitre les actes de violence.
Abibou Kabré a indexé aussi l’approche au niveau locale qui permet d’avoir des résultats satisfaisants : collaboration avec les services de sécurité, les services de justice, de santé, de la protection …
Le référencement au niveau communautaire consiste à travailler avec les acteurs pour que les victimes aient une solution à leurs maux. Aussi bien sur le plans social, psychologique, psychosocial que sur le plan socioéconomique », a-t-elle laissé entendre .

Des solutions idoines
« La bonne pratique est également l’approche axée sur la personne dans le but de l’accompagner dans la résolution de son problème, chercher à comprendre comment elle peut opérer un choix éclairer tout en respectant la confidentialité et éviter la stigmatisation », a-t-elle précisé.
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Un point important souligné par la panéliste est la coordination au sein des acteurs pour qu’ils puissent jouir de leurs droits. Autrement dit, il faut un renforcement de capacités ou un recyclage des acteurs de lutte contre les VBG au niveau local pour qu’ils puissent être opérationnels dans l’accompagnement des victimes. C’est le cas par exemple, des ONG et associations.
Le second point auquel, elle a accordé du crédit est le suivi des actions. Ce qui permet d’apprécier l’accompagnement, de voir si le délai de l’accompagnement est respecté et de vérifier si la personne est satisfaite de ses attentes.
Françoise Tougry/Queenmafa







