Ce n’est un secret pour personne que les femmes sont connues pour être très matinales. Mais, cela devient un peu plus particulier durant le mois de carême. Nous avons rencontré des femmes, ce mercredi 20 mars 2024 qui ont partagé leur quotidien durant ce mois béni.
Au cours de ce mois, les femmes sont soumises à un rythme de travail assez soutenu. Mariam Zelle, la veille du carême se réveille, un peu plutôt que d’habitude, à 3h du matin pour la cuisine. « Si c’est du riz avec sauce, on fait la sauce, la veille et le riz très tôt, le matin. On s’entraide entre femmes pour que le travail soit plus rapide. Après ça, on dispose tout et on réveille les hommes pour le partage selon l’heure du jeûne. « C’est un peu fatiguant, mais au fil des jours, on s’y habitue « , a précisé la commerçante de produits cosmétiques.
Rafiatou Zallé, cette autre dame fait la cuisine et les jus, la veille pour la rupture du soir. « J’anticipe en préparant pour celle de 4h. A 3h30 déjà, je suis debout pour chauffer le repas et tout est disposé pour le jeûne. Après ça, je réveille mon époux pour le repas. Ensuite, nous faisons la prière de 5h avant de rentrer encore nous coucher », a-t-elle expliqué.
Elle assure toute seule, les travaux parce qu’elle vit avec son mari et les enfants, sans aide-ménagère. C’est un peu fatiguant. Mais comme c’est un mois béni qui n’arrive qu’une seule fois dans l’année, dit-elle, on fait le sacrifice afin de pouvoir bénéficier des bénédictions.
Monique Sawadogo
