Le mois de carême, période de partage pour les uns est également une occasion pour les autres d’exprimer leur attachement à des proches. Ce mardi 02 avril 2024, la co-créatrice de l’entreprise “Les paniers de Philo”, Audrey Bello a bien voulu nous partager son expérience dans ce domaine.
Les prix des packs varient entre 8000 FCFA et 25 000 CFA selon la composition, et la composition se fait selon l’occasion et le choix du client. « Pour les paniers de Ramadan, il est composé généralement de fruits, de dattes, de denrées alimentaires, des rafraîchissants et des produits dédiés au jeûne et à la prière », nous confie Audrey Bello.
Ces paniers sont beaucoup prisés durant le mois de ramadan. Particuliers, entreprises ou citoyens lambda, chacun veut offrir quelque chose selon son budget à un proche pour l’accompagner dans son cheminement vers la piété.
Il est donc un moment propice pour se faire de bonnes affaires. Audrey Bello et sa sœur Sandrine sont spécialistes dans ce domaine depuis plus d’une année. « Ma sœur et moi cherchons quelle activité on pouvait faire à temps partiel en dehors de notre quête d’emplois. C’est dans ces recherches, qu’en février 2023, elle m’a montré un bouquet de foulard pendant qu’elle cherchait des informations sur facebook. Le déclic est venu de là », a informé Audrey.
A deux, elles ont donc profité de la fête de saint Valentin pour composer des paniers et proposer aux gens. Par la suite, elles se sont lancées dans les paniers pour le ramadan, pour offrir aux entreprises et les paniers pour les occasions spéciales comme les anniversaires.
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Un marché souvent timide
La spécialiste des paniers tient à préciser que cette année, le marché est morose, ce qui n’est pas à leur avantage parce qu’auparavant, elles pouvaient vendre deux paniers par mois dans les périodes ordinaires et trois paniers par jour lors de la célébration de la saint Valentin, de la fête des mères et du mois de ramadan.
Les années se succèdent mais, ne se ressemblent pas, a-t-on l’habitude de dire. « L’année passée, malgré nos débuts, nous avons eu beaucoup de commandes. Cette année, les clients sont rares. Ils contactent pour une commande mais, ne valident pas. Ce qui fait que nous n’avons rien vendu encore », déplore-t-elle. Elles restent malgré tout optimistes pour les quelques jours restants.
Ambitieuses, les sœurs Bello s’accrochent à leur passion pour la créativité bien que pour le moment, elles utilisent les bénéfices de ce business pour l’achat nécessaire des matériels de décoration et pour l’achat de datas. « Mais, cette activité est porteuse », a martelé Audey.
Monique Savadogo
