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16 jours d’activisme contre les VBG : OL Shop initie un panel pour briser le silence

16 jours d’activisme contre les VBG : OL Shop initie un panel pour briser le silence
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Dans un contexte où les Violences basées sur le Genre (VBG) continuent de se propager, OL Shop a décidé d’organiser un panel interactif. Les échanges se sont tenus, le 7 décembre 2025 à Ouagadougou, afin d’analyser, comprendre et surtout éradiquer ce fléau qui atteint femmes, filles et groupes vulnérables.


L’objectif de la rencontre est clair : identifier les failles, analyser les comportements et proposer des solutions capables d’éradiquer ou du moins, réduire l’impact des VBG. « On voulait plus de communication, plus de sensibilisation, pour que cette lutte soit bénéfique pour nous et pour les générations à venir », a expliqué Oumou Leïla Boly Barry, responsable des entreprises OL Shop.

Oumou Leila Baarry, promotrice de Ol Shop

Pour alimenter ce cadre d’analyse, OL Shop a fait appel à deux spécialistes. Zénabou Zongo Coulibaly, spécialiste en histoire des civilisations et Moussa Sawadogo, consultant en communication. Invités comme panélistes, ils ont   décrypté l’ampleur et les conséquences des violences basées sur le genre au Burkina Faso.

Zénabou Zongo Coulibaly a défini quelques concepts clés.  La violence physique est un acte ou tout comportement qui porte à l’intégrité physique de la femme ou de la fille. Au Burkina, la loi s’adresse aux Violences à l’Égard des Femmes et des Filles (VEFF).

« La violence sexuelle est toute atteinte sexuelle commise avec violences, contraintes, menaces sur une femme ou une fille. Donc, les VEFF concernent le sexe féminin uniquement. Les VBG, c’est hommes et femmes « , a-t-elle argumenté.

Lire aussi La prévention au niveau communautaire, une démarche anticipative contre les violences basées sur le genre
Zénabou Zongo  a signifié que l’une des causes des VBG est d’ordre culturel.

Les VBG sont proprement enracinées dans les structures, les normes et valeurs socio-culturelles qui régissent la société et souvent, entretenues par une culture de déni et de silence.

« Par exemple, quand on viole une fille ou une femme, si elle peut, si personne n’a vu, elle ne va jamais en parler. La violence peut se produire dans les sphères publiques et privées et  touche toutes les couches sociales, de manière disproportionnée. L’inégalité de genre, l’inégalité de pouvoir entre hommes et femmes, l’abus de pouvoir sont aussi d’autres causes », a-t-elle précisé.

Dans son intervention, Moussa Sawadogo a remonté les chiffres jusqu’en 2001. En effet, 25,7 % des femmes burkinabè âgées de 15 à 59 ans ont subi des violences basées sur le genre. Autrement dit, une femme sur quatre est concernée. Dès 15 ans, certaines filles sont déjà exposées.

« C’est un phénomène structurel, ancré dans nos comportements sociétaux, nos cultures et la place accordée à la femme. Les hommes ayant économiquement et socialement un pouvoir plus élevé que la femme sont moins victimes de VBG par rapport aux femmes. Aussi, la perception sociale de la femme comme un être inférieur favorise les violences. Ce sont  des rapports de subordinations qui la lie à l’homme.», a souligné Zénabou Zongo.

Lire aussi Violences basées sur le Genre : Le Mali dispose de mécanismes de soutien en faveur des survivantes

Facteurs aggravants du phénomène

Selon Moussa Sawadogo, les VBG s’aggravent dans un environnement fragilisé par l’insécurité. Le terrorisme met toute la population sous pression. Mais, les femmes paient un prix encore plus fort. Perte de revenus, déplacements, précarité, autant de paramètres qui épuisent les défenses et augmentent la vulnérabilité. Dans certaines zones, des filles sont contraintes d’abandonner l’école pour aider leur famille.

Le pénaliste a également fait cas des facteurs internes qui aggravent aussi le problème. Inégalités culturelles persistantes, interdiction pour certaines femmes de travailler, limitations dans les droits fonciers ou successoraux et scolarisation inégale entre filles et garçons.

Le tout, Moussa Sawadogo le résume clairement en ces mots. « La situation financière, les traditions, l’insécurité, tout converge pour amplifier les VBG », a-t-il laissé entendre.

Entre chiffres, expériences et échanges directs, le panel d’OL Shop a rempli son rôle. Réinitialiser les consciences, ouvrir le dialogue et surtout, rappeler que la lutte contre les VBG est un travail de mise à jour continue.

À la fin de la session, Oumou Leïla Barry s’est dite satisfaite de ce cadre d’échanges. « L’objectif est atteint. On a appris beaucoup de choses, on a eu des partages d’expériences. On sort vraiment formés et prêts à sensibiliser autour de nous », a-t-elle expliqué.
Toutefois, elle a souligné que la mission est loin d’être terminée. Le but est que chaque participant devienne un relai, un agent capable de prévenir, signaler et sensibiliser.

Fabrice Sandwidi/Queenmafa.net

Tags: VBGviolenceviolence faites aux femmes
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