Elodie M’Baikar, l’espoir du stylisme au Tchad

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Elodie Menodjie M’Baikar s’est lancée dans le stylisme-modélisme après l’obtention de son baccalauréat. Jeune et passionnée de mode, elle entend faire briller l’art vestimentaire au-delà de son pays, le Tchad.

Devenir créatrice de mode, c’est le rêve que nourrit Élodie M’Baikar depuis sa tendre enfance. Une fois, le baccalauréat en poche, elle s’inscrit dans une école professionnelle en Côte d’Ivoire.

« Normalement, je devais faire trois ans à l’école de formation professionnelle Michelle Yakiss, à Abidjan. Mais, ma troisième année était un peu turbulente. Donc, j’étais obligée de rentrer », explique-t-elle.

De retour au bercail, avec les connaissances acquises, Élodie met les paquets doubles pour organiser son premier défilé de mode en 2020. Mais non sans difficultés, ressources financières limitées, manques de sponsors… « Ce n’était pas facile. Je me suis battue comme une lionne, comme l’indique le nom de la marque Lionness fil d’or dont je suis la promotrice », rappelle la styliste avec nostalgie.

Son coup d’essai est un coup de maître. Avec ce défilé de mode, elle fait ses preuves. Toute chose qui va contribuer à renforcer sa notoriété. En effet, Élodie est de plus en plus sollicitée au Tchad et à l’international. Elle participe à de grandes rencontres notamment au salon international des investisseurs en Afrique du Sud et expose sa marque Lionness au Niger, en Côte d’Ivoire…

L’entreprise qu’elle réussit à mettre en place est basée à Gassi et offre une gamme variée de produits. Elle utilise le wax, l’uniwax, l’indigo et bien d’autres matières locales pour la confection des tenues et accessoires.

En vue de toucher une grande clientèle, la styliste opte aussi pour la vente en ligne. Rapide et rentable selon elle.

Élodie se réjouit de créer non seulement de l’emploi autour d’elle, mais de former également des jeunes qui savent à présent faire quelque chose de leurs doigts.

Celle qui va bientôt fêter ses 30 ans ambitionne renforcer davantage ses capacités en stylisme-modélisme et lancer une entreprise plus grande soutenue par des boutiques.

 « En toute chose, il faut vraiment se donner et aimer ce que l’on désire pour y arriver », conseille-t-elle.

Françoise Tougry

Fabrice Sandwidi stagiaire

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