Afin de créer une opportunité de partage, de rencontre, de solidarité, de synergies d’action autour de la cohésion sociale et du vivre-ensemble, le Burkina Faso abritera du 18 au 22 novembre 2024, « African Women Lawyers Association (AWLA) ». Plus de trois cent (300) personnes de nationalités différentes sont attendues à Ouagadougou. La présidente du comité d’organisation de la ladite conférence, Fatimata Ouilma SINARE, Représentante pays de l’Association african women lawyers (AWLA), revient sur les objectifs et les grandes lignes de cet évènement d’envergure internationale.
Pourquoi une conférence internationale African Women Lawyers Association ?
Le contexte mondial l’exige parce qu’il est question d’autonomisation économique des femmes africaines qui a un lien avec des engagements pris aux niveaux international, régional et national.
Le Burkina Faso, en particulier, a besoin qu’on réunisse des experts dans le domaine l’équité et la justice sociale pour échanger sur ces questions compte tenu du contexte d’insécurité grandissante qui requiert l’implication des femmes à tous les niveaux. On s’est dit que c’est l’occasion d’en parler au cours d’une réunion entre activistes, partenaires, chercheurs, experts, etc.
Quels sont les objectifs visés ?
Tout d’abord, nous souhaitons discuter des stratégies d’investissement dans les femmes. Ensuite, il s’agira de conduire des échanges sur les politiques et les programmes favorisant l’autonomisation économique de la femme et enfin, de mettre en place une plateforme, un réseau d’acteurs engagés pour l’égalité des chances. En d’autres mots, l’objectif est de créer un éveil, une prise de conscience réelle du besoin d’accompagner et d’investir dans l’autonomisation économique des femmes.
Pouvez-vous nous parler du marché des communautés africaines que vous prévoyez en marge de la conférence ?
En effet, nous organisons la première édition du marché des communautés africaines sur le site du SIAO. Elle vise à mettre en lumière, les liens communautaires qui méritent d’être entretenus et sauvegardés pour un meilleur vivre-ensemble et montrer la résilience du Burkina Faso malgré la crise sécuritaire et humanitaire.
Le marché des communautés qui va réunir le Sahel, l’Ouest, le Nord, le Sud, les pays côtiers s’ouvre le samedi 23 novembre au Musée national et se referme le dimanche. Au programme, une collecte de données dans l’intention de mettre en place un groupement d’intérêt économique.
Nous envisageons continuer à célébrer les cultures des communautés africaines en l’insérant dans notre plan stratégique quinquennal.
Quelles sont vos attentes vis-à-vis des femmes ?
Nous attendons une forte mobilisation de la population surtout des femmes et des jeunes autour de cette activité initiée, en leur honneur.
Je souhaite que les femmes engagées sur cette thématique ainsi que les jeunes filles arrivent à s’inscrire pour participer à tous ces événements Voici le lien https://docs.google.com/forms/d/1xyJcMuvk9rVLNxr5V0ZA2Uk4l99Vz_IhElq-DAuA2CM/edit.
C’est une opportunité également pour les femmes entrepreneures de s’inscrire pour prendre des stands et de pouvoir vendre leurs innovations, leurs créations, ce qu’elles font.
Nous n’avons pas coutume de payer pour participer à de telles activités. Les conférences auxquelles nous avons l’habitude de participer gratuitement sont prises en charge par d’autres personnes. Donc, on doit profiter de cette conférence qui va mettre en place une plateforme internationale d’acteurs engagés.
Je profite de votre micro pour remercier officiellement toutes les institutions et toutes les autorités qui nous ont accompagnées dans cette activité.
Françoise Tougry