Ce 11 décembre à Ouagadougou, Emmanuella Sorgho est sacrée lauréate de la première édition du concours de slam organisé par l’Initiative Pananetugri pour le Bien-être de la Femme (IPBF). Cette toute première édition entre dans le cadre des 16 jours d’activisme de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).
Avec une moyenne de 13,80, Emmanuella Sorgho est couronnée lauréate de la première édition du concours de slam pour les 16 jours d’activisme, initié par l’IPBF. Elle repart avec plusieurs lots dont une tablette, un sac, un livre, des gadgets et bien entendu, le trophée.
Au terme de l’activité, la lauréate Emmanuella Sorgho, est revenue sur le contenu de son slam. « Pour mon slam de ce soir, j’ai commencé en magnifiant la femme. En deuxième lieu, j’ai parlé de ce que subissent ces femmes déplacées internes ou pas et en troisième lieu, j’ai appuyé avec des thématiques ou phrases pouvant amener les gens à comprendre certaines choses », a-t-elle signifié avant de saluer et reconnaitre le talent des autres.
« Je ne dirai pas que je suis la meilleure parce que je reconnais que mes compétitrices étaient très talentueuses et il y avait de beaux textes. Cependant comme on le dit chez nous en slam, le meilleur slameur ne gagne jamais. Donc, je dirai que c’est ma chance et peut être parce que des choses ont été à mon avantages », a-t-elle expliqué.
Pour la finale du concours de slam, elles étaient dix jeunes filles dont l’âge est compris entre 14 à 24 ans. Plusieurs critères ont permis aux membres de jury de porter leur choix sur Emmanuella Sorgho, à savoir l’écriture du texte, le rendu, la créativité et l’originalité, la profondeur du message, la poéticité etc…
Il faut noter que l’objectif de ce concours est de dénoncer, d’interpeller et de sensibiliser la population sur les VBG à l’occasion des 16 jours d’activisme.
A en croire la directrice exécutive de l’IPBF, Wendyam Micheline Kaboré, ce fut un plaisir de voir que des jeunes filles se sont engagées et pris la parole, afin de s’engager en faveur de la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes.
A cela, Wendyam Micheline Kaboré a ajouté que les candidates sont désormais dans les cibles des actions de l’IPBF, afin de les accompagner dans leurs réalisations.
Fabrice Sandwidi
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