Du mercredi 06 au vendredi 08 Août 2025, s’est tenu à Ziniaré, dans la région de Bassitenga la première session de briefing et d’information avec les professionnels de l’information au nom de l’Incident manager du Système de gestion d’incident (SGI) décès maternels et périnatals. L’objectif est de renforcer l’utilisation des médias pour la lutte contre les décès maternels et périnatals évitables et la riposte.
Selon les estimations des Nations Unies, une femme meurt toutes les deux minutes dans le monde à cause de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. Le Burkina Faso, l’un des pays de l’Afrique de l’ouest avec une forte maternité, est loin d’être épargné du phénomène.
Cependant, après trois jours d’intense formation sur la mortalité maternelle et périnatale à Ziniaré, il y a lieu de croire à l’atteinte des objectifs fixés dans le cadre de la lutte contre le phénomène.
Les hommes et femmes de presse, bénéficiaires de ladite formation , promettent de prendre le problème à bras le corps, afin de réaliser des productions pour sensibiliser toutes les couches de la société.
Journaliste bénéficiaire de la formation sur la thématique, Lucette Idogo s’engage à contribuer à la lutte contre la mortalité maternelle et périnatale.
« Aux termes de cet atelier, j’ai comme projet, des productions journalistiques afin de proposer des solutions à la population, pour la protection des mères et enfants », a-t-elle déclaré.
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Pour elle, la thématique est importante pour les hommes de media, et un peu plus particulière aux femmes, de par leur sensibilité.
« Pour le traiter, je mettrai l’accent sur les signes de danger pour que cela permette de prendre soin des femmes à temps », a-t-elle laissé entendre.

De son côté, Samidjo Samuel Kola, dit être désormais, aguerri. Ce qui lui permettrait, selon ses dires, de traiter le sujet comme il le faut.
« Nous avons appris à travers cet atelier, les erreurs à ne pas commettre, ce qu’il faut faire et comment affronter le danger », a-t-il affirmé.
A l’en croire, les acteurs formés doivent être les porteurs de voix afin de véhiculer la bonne information à la population.
Abdoulaye Ouedraogo