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« Notre objectif est d’éliminer la fistule obstétricale au Burkina Faso d’ici 2030 », Djamila Barry présidente de l’association Smile Again

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Élève en classe de 1ère à l’école internationale de Ouaga, Djamila Barry est passionnée de biologie humaine et rêve de devenir médecin. Lors d’une discussion avec une de ses amies ayant contracté une grossesse précoce, Djamila Barry s’est rendue compte que cette dernière souffrait de fistule obstétricale. Face à cette situation, elle a décidé de s’intéresser à cette pathologie en créant l’association « Smile again « pour aider les femmes fistuleuses. Dans cet entretien, elle partage ses motivations et ambitions.   

  Qu’est-ce qui vous a motivé à mettre en place une association pour aider les femmes fistuleuses ?

Tout est parti d’une conversation avec une amie qui a contracté une grossesse précoce et qui par la suite a été victime de la fistule obstétricale. Au départ, elle refusait d’aller à l’hôpital parce que cette pathologie est selon elle honteuse. J’ai donc décidé de faire des recherches sur la pathologie dont souffrait mon amie pour en savoir davantage sur les symptômes. Je me suis finalement rendue compte qu’elle était victime de la fistule obstétricale avec confirmation d’un médecin spécialiste. Dès lors, je me suis dite qu’il y a sûrement d’autres personnes qui, comme moi, ne connaissent pas cette pathologie. Voilà pourquoi j’ai décidé de créer une association pour venir en aide aux victimes et sensibiliser les autres sur la maladie.

Quels objectifs visez-vous à travers la création de l’association Smile Again ?

Notre principal objectif est d’éliminer la fistule obstétricale au Burkina Faso d’ici 2030. Pour cette année, nous visons la prise en charge de 30 femmes victimes de fistules obstétricales jusqu’en 2024.

Djamila Barry et ses amis
Djamila Barry et ses amis

Pourquoi la dénomination Smile Again ?

Les femmes fistuleuses souffrent non seulement de la dépression, mais aussi de marginalisation et du rejet de la société. Privées de la possibilité de gagner leur vie, elles s’enfoncent profondément dans la pauvreté et la vulnérabilité. Donc « Smile Again  » parce que nous voulons permettre à ces femmes qui ont perdu le sourire de sourire à nouveau.

Comment comptez-vous aider les femmes fistuleuses du Burkina Faso ?

L’aide que nous allons apporter aux femmes fistuleuses au Burkina s’étend sur trois volets. Sur le plan sensibilisation, nous comptons organiser des conférences pour sensibiliser sur la fistule obstétricale. Nous allons utiliser les réseaux sociaux comme second moyen de sensibilisation sur cette pathologie.

 Sur le plan identification des cas, nous avons prévu d’aller sur le terrain avec l’assistance des médecins pour répertorier les femmes victimes de fistules obstétricales. Les cas seront directement transférés dans les centres spécialisés pour l’intervention, que nous pouvons financer. Sur le plan réinsertion sociale, nous avons prévu de former les femmes en saponification et en fabrication de serviettes hygiéniques réutilisables.

Après l’intervention elles auront la possibilité de se faire former par des professionnels. Elles pourront par la suite bénéficier d’une aide financière pour mener une activité génératrice de revenus afin de subvenir à leurs besoins.

Comment comptez-vous allier vos études avec la gestion de l’association ?

L’école que je fréquente nous encourage à créer des projets. On nous laisse assez de temps en classe pour nous occuper de nos projets. Je ne pense pas que j’aurai des difficultés à allier les deux. C’est gérable !

Quel métier désirez-vous exercer plus tard ?

J’aimerai faire la médecine. J’aime tout ce qui est en rapport avec le corps humain, la science, la biologie humaine.

Quelle a été la réaction de vos parents vis- à vis de votre projet ?

Mes parents étaient vraiment contents et surpris parce que je ne suis pas quelqu’un qui fonce. Ils m’ont soutenue à travers des conseils et bien d’autres choses.

Comment vos camarades de classe ont accueilli votre projet ?

Quand je suis allée leur parler de mon projet, ils ont vu que c’était très grand. Ils m’ont encouragé tout en m’aidant à créer l’association. C’est d’ailleurs grâce à eux que j’ai pu mettre en place l’association. Quand j’ai besoin de conseils, je vais directement les voir sans hésitation. 

Qui sont vos partenaires ? De quel type d’accompagnement bénéficiez-vous de leur part ?

Nous sommes soutenues par des entreprises privées ainsi que des structures publiques. L’aide dont nous bénéficions prend plusieurs formes notamment un soutien financier, mais aussi des conseils car nous sommes jeunes et novices dans le domaine.

Quelle sera votre activité phare pour lancer l’association ?

Nous organisons le samedi 4 février 2023 à partir de 16heures, une conférence sur la fistule obstétricale au centre d’accueil des missionnaires des frères de la Sainte Lorette de Ouagadougou. Les participants auront l’occasion de poser des questions aux spécialistes sur les questions liées à la fistule obstétricale.

Quelles sont les conditions d’adhésion à l’association ?

 Tout le monde peut adhérer à l’association, c’est ouvert à tout le monde. Il y a deux conditions : il faut répondre à un questionnaire et s’acquitter des frais d’adhésion qui est de 1000F CFA.

Un appel à lancer ?

A l’endroit des femmes fistuleuses, elles ne doivent pas avoir honte. On ne décide pas d’avoir une maladie. Elles doivent s’armer de courage et prendre attache avec toute structure à même de leur venir en aide. A l’endroit de la société, j’invite ceux qui se moquent des autres à se contrôler parce que cela peut arriver à tout le monde.

A l’endroit du gouvernement, je souhaite que le ministère de la santé se penche davantage sur la question de la santé maternelle et infantile.

Entretien réalisé par Mary Sorgho

Joindre l’association au : +226 63 26 21 14. Par email : smileagain340@gmail.com

Tags: A la uneBurkina Fasocombat de femmefemmes
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