A quelques jours des fêtes de fins d’années, l’euphorie se ressent dans toute la ville. Ambiances, embouteillages, musique… C’est le moment pour les uns et les autres de se mettre dans le bain. Au micro de Queen Mafa, les ouagalais se prononcent sur leurs préparatifs.
Gérante dans une Charcuterie, Marie Reine Kaboré achète des nouveaux vêtements. Elle va également se faire une nouvelle coiffure pour être plus rayonnante.
« J’ai acheté de nouveaux habits et des chaussures et je vais me rendre belle. Je prie beaucoup aussi afin de mieux me préparer à la venue du Christ et pour que Dieu m’éloigne du danger en cette fin d’année », a-t-elle souhaité avant de poursuivre « Le jour de la fête, je mange et festoie très bien ».
Korotimi Kaboré, rend grâce à Dieu pour la santé et prépare les fêtes avec les moyens de bord. « Comme il y a déjà la santé, on va prier pour que les fêtes se passent dans de bonnes conditions. Si nous sommes en bonne santé ce jour-là, on va s’acheter des poulets pour préparer et manger avec la famille », a signifié la commerçante.
Elle ajoute « S’il y a la joie, c’est le plus important. Cette année, avec la situation du pays, il n’y a pas trop d’argent. On espère que la situation va beaucoup s’améliorer l’année prochaine pour que tout le monde puisse bien fêter ».
Pour les élèves Rahinatou Faouzia Derra et Rachidatou Zangré, cette année, les fêtes sont meilleures par rapport à celles de l’année dernière parce qu’elles auront de nouveaux vêtements.
« Nous avons déjà fait nos provisions et la décoration. Mais , nous nous concentrons à bosser parce que nous devons passer le baccalauréat. N’empêche que le jour du noël, nous irons manger chez nos amis catholiques parce que nous sommes musulmans, en attendant la fin d’année pour le faire en famille », se-réjouissent-elles.
Vendeuse de haricot vert et pommes de terre au bord de la rue, Fatimata Ouédraogo n’est pas trop satisfaite de sa vente.
« Cette année, il n’y a pas de marché. Mais, nous comprenons parce qu’il n’y a pas l’argent et le prix des marchandises à flambé. Avec les fêtes, nous faisons de notre mieux pour envoyer les marchandises afin que les clients puissent avoir tout ce qu’ils veulent pour fêter », a-t-elle-signifié avant de conclure, « Très tôt le matin, nous venons vendre la salade avant de repartir fêter avec notre famille ».
Monique Savadogo
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