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Souffrance, fatigue, distraction : comment les violences conjugales impactent le monde du travail

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Une grande étude menée par « OneInThreeWomen », réseau européen d’entreprises engagées contre les violences faites aux femmes, avec quatre chercheuses internationales, mesure les impacts des violences conjugales sur le travail. Sur les victimes, mais aussi les collègues et les entreprises.

 

C’est un sujet douloureux, qui relève de l’intime. Et donc tabou, ou qui se vit en tout cas en dehors du bureau. Qui est dur à partager avec ses collègues. Mais qui n’en a pas moins autant des conséquences très réelles dans le monde du travail.

Pour la première fois, une grande enquête menée avec quatre chercheuses par OneinThreeWomen, réseau européen d’entreprises engagées contre les violences faites aux femmes, explore l’impact des violences conjugales sur le monde du travail, que ce soit sur les victimes, mais aussi les collègues ou l’entreprise. L’étude a été réalisée auprès de 6.640 salariés de six multinationales françaises (Kering, Korian, BNP Paribas, L’Oréal, OuiCare et Carrefour) travaillant dans 6 pays européens (France, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume Unis). Les violences conjugales y sont définies comme l' »ensemble des actes de violence physique, sexuelle, psychologique ou économique qui se produisent au sein de la famille ».

Retards, absentéisme ou présentéisme

C’est un fait : les traumatismes de la vie privée débordent sur le travail. Dans l’étude, près de deux femmes sur dix (16%) et 4% des hommes interrogés signalent des expériences actuelles ou passées de violences conjugales, à leur domicile mais pas seulement : 20% ont aussi souffert sur leur lieu de travail via des appels ou messages injurieux, avec des persécutions qui y ont été exercées ou à proximité, ainsi que par le biais de menaces d’entrer en contact avec les collègues.

Au final, pour plus de la moitié (55%) des victimes, ces violences conjugales ont affecté le travail au moins d’une des trois manières suivantes : retards, absentéisme ou présentéisme (le fait d’être moins productif). Un quart d’entre eux ont pris des congés pour cette raison, et près d’un tiers (30%) ont craint que ces violences conjugales ne nuisent à leur productivité au point de perdre leur emploi. 5% des répondants indiquent avoir perdu un emploi à cause des violences subies.

Car les conséquences pour les victimes peuvent être dévastatrices : problèmes de santé mentale comme l’anxiété ou la dépression, mais aussi de santé physique que provoquent les blessures. Conséquences aussi sur la capacité de travail : distraction, fatigue ou souffrance (anxiété/dépression).

Impact sur les collègues

Si ces violences ont donc un effet certain sur les victimes et sur leur travail, elles en ont aussi sur les collègues, témoins indirects de ces souffrances. Plus d’un répondant sur 10 sur dix connaît un ou une collègue qui a subi des violences conjugales.

Parmi eux, deux sur dix ont pensé que leur propre travail avait été affecté par le calvaire subi par leur collègue, chose dont la victime ne semble pas toujours se rendre compte. Les collègues décrivent ainsi avoir été stressés ou préoccupés par la situation (85%), ou encore avoir vu une augmentation de leur charge de travail (35%). Certains (16%) notent aussi l’apparition de tensions avec la victime, décrite comme fatiguée, souffrante, distraite, ou encore incapable d’arriver à l’heure. Certains ont aussi pu recevoir des appels téléphoniques du ou de la conjointe.

Quelles mesures protectrices ?

Et beaucoup confessent être peu au fait des mécanismes de soutien disponibles pour faire face à ce genre de situations. Moins de 2 personnes interrogées sur 10 connaissent les ressources à leur disposition. Les victimes, elles, ont tendance à taire leur situation : seulement un tiers ont discuté avec quelqu’un au travail des violences conjugales qu’elles subissaient. Le plus souvent, le sujet est tu, car jugé « inapproprié » au travail (dans 63% des cas). Sont évoqués aussi la crainte d’être jugé, la honte ou le déni, ou encore la peur que cela n’affecte leurs perspectives professionnelles.

Les entreprises ont tout intérêt à se saisir du sujet, ne serait-ce que parce que pour elles cela représente aussi un coût : coût associé à l’absentéisme, ou à l’inverse au présentéisme qui entraîne une baisse de la production ou du chiffre d’affaire, coûts de rotation du personnel… Et par la porosité entre les sphères privées et professionnelles, elles ont un rôle actif à jouer dans la prévention des violences : par des interventions et informations, des formations pour les responsables et les collègues afin de déceler les indices des victimes de violences conjugales, par des conseils sur la façon d’établir des conversations confidentielles avec les victimes. Les entreprises peuvent aussi désigner un salarié référent, formé, qui sera à même de fournir un soutien confidentiel, mais aussi mettre en place un programme d’assistance, via les infirmières, médecins ou services sociaux de l’entreprise.

Source : Autre Presse

 

Tags: actualité des femmesviolence conjugaleviolences faites aux femmes
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