Aujourd’hui 15 mai, le Burkina Faso célèbre à la fois la Journée Internationale des Familles et la Journée des Coutumes et Traditions. Une coïncidence salutaire qui nous permet de faire le lien entre famille, tradition et culture. La famille, tout comme les coutumes et les traditions constituent un repère pour la société.
Dans un pays marqué par les crises et les déplacements forcés, des milliers de familles retrouvent peu à peu leur terre, leur maison, leurs racines. Un retour tant espéré… mais semé de défis.
Et au cœur de cette transition, les femmes burkinabè jouent un rôle capital. Mères, filles, gardiennes des traditions, elles portent en elles la mémoire d’un peuple et la force d’un avenir à reconstruire. Ce sont elles qui transmettent les valeurs culturelles, qui tissent les liens entre générations, qui soutiennent les familles fragilisées. Sans elles, la reconstruction ne serait qu’une simple restauration matérielle.
Préserver nos coutumes et traditions, c’est donc préserver nos familles. C’est éviter que l’exil n’efface nos identités, que la modernité n’érode nos repères, que l’urgence humanitaire ne relègue l’essentiel au second plan. La culture est une arme de résilience, et l’histoire nous a appris qu’une nation qui oublie ses traditions s’expose à perdre son âme.
Alors aujourd’hui, plus que jamais, célébrer la famille et la tradition revient à poser un acte fort. C’est rappeler que le Burkina Faso se relèvera à travers ses valeurs, ses femmes et ses familles. C’est un message d’unité, d’espoir, de renaissance.
Car une famille sans identité est une famille sans avenir.