Ce samedi 06 juillet 2024 à Ouagadougou, la fondation Lucie Kaboré-Traoré a célébré ses 50 ans et la 14e édition de la journée internationale de la veuve. L’objectif est d’apporter un soutien aux besoins spécifiques des veuves. Au micro de Queen Mafa, elles témoignent leur reconnaissance à l’égard de la fondation LKT qui s’est engagée à leur apporter un soutien
La fondation Lucie Kaboré a réuni 400 veuves dont 200 veuves de FDS et 200 autres veuves de civils lors du jubilé d’or et de la 14e édition de la journée internationale de la veuve. Elles sont souvent confrontées à une exclusion sociale, à des difficultés financières et à un manque de soutien émotionnel, qui les mettent face à des défis considérables pour assurer leur bien-être et celui de leur famille.
La Fondation LKT incarne une force et une résilience exceptionnelles dans la lutte quotidienne pour la dignité et la sécurité des veuves. Ces veuves déterminées à surmonter les obstacles et à reconstruire leur vie.
Salamata Kouka, veuve venue de la localité de Bagma (Laye) souligne l’utilité de la fondation au profit des veuves. « Depuis que je suis membre de la fondation, je n’ai pas encore rencontré de difficultés. J’ai adhéré la fondation depuis que maman Lucie était encore de ce monde. J’ai oublié mes préoccupations grâce à la fondation et je ne peux que rendre grâce à Dieu pour cela » a-t-elle déclaré.
Selon les dires de Salamata Kouka, elles ont formé des groupes où elles travaillent ensemble. « Nous réalisons des travaux sur le terrain. Si quelqu’un a besoin de services, il vient nous solliciter et c’est rémunéré par jour », s’est-elle réjouie.
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Delphine Sinaré, également une veuve venue de Laye trouve un véritable soulagement à travers la fondation et lui témoigne sa reconnaissance. « La fondation nous aide beaucoup. Elle nous fournit du matériel agricole, elle scolarise nos enfants, elle nous fait des dons divers, et nous apporte de l’aide sanitaire à travers des visites médicales. C’est vraiment bénéfique pour nous. C’est un véritable soulagement », a-t-elle-dit.
Ces femmes combattantes et soucieuses de l’avenir de leur progéniture mènent des petites activités pour subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille.
Pour la veuve Clémentine Zelda, la fondation LKT leur apporte un soutien extraordinaire. « Je fais le tissage de pagnes et les travaux champêtres et cela me rapporte un peu d’argent. Je n’oublie pas le soutien extraordinaire de la Fondation Lucie Kaboré Traoré. A travers cette fondation, on prend des conseils vraiment des conseils bénéfiques et des dons », a-t-elle avoué.
Monique Savadogo
Latifa Esther (stagiaire)
