Dans un monde dominé par la technologie, indéniablement l’utilisation de la connexion est presqu’une nécessité. Cependant, depuis le 13 mars 2024, la sous-région a rencontré une défaillance de la connexion occasionnant ainsi l’arrêt de certaines activités. Des internautes se sont prononcés sur la situation.
S’il y a bien une situation qui a porté un coup aux activités en lien avec la connexion internet, c’est bien la défaillance de connexion qu’a connu la sous-région depuis le 13 mars 2024. La plupart des internautes ont mal vécu cette situation.
Le responsable commercial et marketing d’une entreprise de la place, Ives Ilboudo a trouvé la situation insupportable. En effet, selon ses dires, la défaillance de la connexion a occasionné à son niveau la désinstallation et la réinstallation de plusieurs applications mobiles. « On a dû redémarrer nos téléphones, désinstaller nos applications et réinstaller en pensant que le problème venait des téléphones bien avant de voir l’information que la connexion n’était pas bonne », a-t-il expliqué.
Pour ce qui concerne son travail, il y’a bien eu des conséquences, non moins importantes. « Nous n’arrivions pas à communiquer efficacement avec la clientèle à cause des ventes en cours. Mais, comme c’était un problème général, nous nous sommes compris », a-t-il laissé entendre.
Si pour Ives Ilboudo, la situation n’a pas occasionné de graves conséquences, de l’avis de l’agent commercial de Sap turf, Bienvenue Zouré, ces deux jours sans un bon débit de connexion ont été un calvaire. La preuve est que le problème de connexion a engendré de nombreuses plaintes avec la clientèle.
« Nous avons reçu plusieurs plaintes de nos clients qui avaient fait des abonnements PMU mais, qui ne recevaient pas les pronostics. Du coup, les appels de plaintes ont été intenses », a expliqué la jeune dame. A l’entendre parler, le pire est que nonobstant les explications, certains clients ne comprennent pas et au finish, ils les traitent de tous les noms : voleur, arnaqueur etc… Malgré tout cela, l’entreprise ne lâche rien, elle rassure sa clientèle.
Bernard Ouédraogo est un étudiant en fin de cycle de licence en génie civil. Pour lui, l’interruption de l’internet n’a guère été facile. En pleine rédaction de son rapport de stage, sans la connexion, les recherches sont impossibles. Les échanges avec le directeur de mémoire sont réduits. Conséquence, son travail est au ralenti. De même, ce problème de connexion a remis les pendules à zéro. En effet, habitué à échanger avec ses amis sur les réseaux sociaux, il a fallu presque revenir à l’époque des sans téléphones.
Fabrice Sandwidi
