Sabine Ouattara, sage-femme d’Etat a d’abord servi dans le district sanitaire de Mangodara pendant quatre ans. Elle est actuellement en service à Niangoloko, au district sanitaire de Banfora depuis bientôt cinq mois. Elle dévoile son choix pour ce corps de métier.
Comme motivation, je dirai plutôt que j’ai embrassé ce corps de métier un peu par hasard et à contre-cœur. Ce n’est pas ce que je voulais faire comme métier et je ne me voyais absolument pas dans le corps de la santé si bien que, même ayant commencé les cours en 2014, je ne me voyais toujours pas à ma place. Je me demandais toujours ce que je faisais là.
Mais, ne dit-on pas souvent que « L’appétit vient en mangeant »? Ce fut le cas pour moi dès que nous avons commencé les stages pratiques. Le contact avec les patients, être à leurs petits soins, voilà comment est né l’amour pour ce métier.
Ce que j’aime dans ce corps, c’est surtout la relation que nous avons avec les parents. A force de les voir régulièrement en consultation, il y a une relation assez forte qui se crée, une véritable intimité.
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C’est agréable de les voir devenir parents. C’est vraiment génial d’être le témoin-clé de toutes leurs émotions et les voir tenir leurs bébés. C’est juste magnifique.
Il est vrai que ce métier n’est pas aussi facile. Nous rencontrons beaucoup de difficultés à plusieurs niveaux. Mais, malgré tout, c’est un métier passionnant.
Si avant, je me demandais ce que je faisais dans ce corps, aujourd’hui, je peux le dire fièrement que je suis bien à ma place.