Du 05 au 6 juin 2024, l’Association des Etudiants en sciences biomédicales de l’Université Saint Thomas d’Aquin (USTA) ont organisé les 48h de l’étudiant en sciences biomédicales à Ouagadougou, sous le thème « Contribution des technologistes biomédicaux au Système Sanitaire en Afrique et au Burkina Faso dans un contexte de crise sécuritaire ». L’objectif est de valoriser la filière et permettre aux participants d’apprendre de leurs aînés.
Conférence sur les spécialités et les débouchés de la filière sciences biomédicales, formation en rédaction de Curriculum Vitae (CV), sensibilisation, dépistage et compétition sont entre autres, les activités au menu des 48h de l’étudiant en sciences biomédicales.
La présidente de l’association des étudiants en biomédicale de l’université Saint Thomas d’Aquin, Clémence Houssoukpoé a souligné l’importance de l’activité. Selon elle, les 48h de l’étudiant en sciences biomédicale permettent aux participants de mieux connaître ce qu’il leur faut après la licence, et de savoir quel sera leur rôle exact dans le système sanitaire en Afrique et au Burkina Faso.
Ainsi, a-t-elle expliqué, l’activité permet de valoriser la filière et donner l’information à tout le monde, pour qu’on sache qu’il n’y a pas que les médecins , les infirmiers et les sages-femmes dans le domaine sanitaire. “Mais, qu’on sache qu’il y a un corps médical parfois oublié qu’on appelle le technologiste médical qui joue un rôle important et crucial au maintien et suivi du système sanitaire. Les analyses du technologiste biomédical aident au diagnostic et sans les analyses, il n’y aura pas de bon traitement. Donc, c’est un métier central du système sanitaire”, a souligné Clémence.
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Technologiste biomédical, Barthélémy Zoma explique son choix de parrainer l’activité. “J’ai accepté parrainé cette activité car je suis technologiste biomédical à la base et je sais que les orientations ne sont pas toujours aisées. Le courage manque souvent et c’est lié à vie de professionnel. Mais, je pense qu’avec mon expérience, je peux conseiller et orienter les jeunes frères’’. a fait savoir Barthélémy Zoma.

Étudiant en technologie biomédicale, Bassirou Bamogo est venu de l’École normale de Santé publique (ENSP), afin de participer aux 48h de l’étudiant en sciences biomédicales et il ne le regrette pas. “J’ai connu quelques personnes et quelques camarades. En enseignement, je ne savais pas qu’il y avait des laboratoires Mobiles mais je viens de le découvrir “ , a-t-il expliqué.

Pour lui, il est très important de se côtoyer et de partager un peu certaines réalités de l’apprentissage. “ Il arrive qu’on rencontre des difficultés mais étant dispersés, on ne peut pas s’en sortir. Mais ce genre d’activités apporte un plus à ce que nous savons déjà », a-t-il déclaré.
La première édition des 48h de l’étudiant en sciences biomédicales a connu la participation d’une cinquantaine étudiants venus de l’USTA, de l’université Joseph Ki-Zerbo, de l’IST, de l’ENSP et de l’université Aube Nouvelle.
Abdoulaye Ouédraogo