Dans le cadre de la 28e édition du FESPACO, le Centre national de Presse Norbert Zongo abrite la projection des films en compétition dont Sira, réalisé par Appoline Traoré. C’est une salle comble en cette matinée du 1er mars 2023.
De nombreux journalistes ont pris d’assaut la salle de projection du Centre national de presse Norbert Zongo. Étaient également présents à cette cérémonie, des cinéphiles et des membres du jury.
Elyse Déné, journaliste à Artistes.bf a apprécié à sa juste valeur, le film Sira. « Ce qui m’a plu dans ce film, c’est où l’actrice principale Sira qui a été violée, a accouché de cet enfant et voulait le tuer. Mais, son cœur de mère l’a empêchée. Elle a accepté garder l’enfant avec elle. C’est ça qui est le plus important », a-t-elle soutenu. La journaliste dit retrouver l’espoir qu’un jour, la situation que vit le Burkina prendra fin.
Pour cet autre cinéphile, Romuald. Ilboudo, Sira est un « excellentissime film » selon ses propos. « L’histoire racontée, colle avec notre réalité. C’est en cela que je trouve que c’est un excellent film », a-t-il mentionné.
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Le jeu des acteurs, l’histoire racontée, les décors… a souligné Romuald Ilboudo, il n’y a rien à dire. A l’en croire, Sira est plein d’émotions. » C’est le genre de film où tu ne peux pas t’asseoir pour regarder. Tu pleurs. Tu bouges parce que l’histoire te transporte jusqu’à la fin. On ne peut pas rester insensible », a-t-il renchéri.

Romuald n’a pas tari d’éloges à l’endroit du film Sira. Il a invité Appoline Traoré à rester dans la dynamique des productions de qualité. « On sait que c’est un métier difficile, plus difficile quand on est femme, encore plus difficile avec cette crise économique. Vraiment, tu as tout notre soutien, a-t-il lancé.
A titre de rappel, Sira relate d’une jeune fille du même nom qui a été victime des tortures et des agissements indécents des terroristes. L’héroïne du film ne s’est pas laissée faire.
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Françoise Tougry